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Lirim et Vilson Biçaku – Dégénération / Galerie Espace Blanche (Bruxelles)

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Lirim et Vilson
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Biçaku
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Dégénération 
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6 – 30 novembre 2015

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VERNISSAGE
05.11.15
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L’Espace Blanche a le plaisir de réunir deux générations d’artistes à l’occasion de cette exposition père-fils qui se tiendra durant tout le mois de novembre! Lirim Biçaku nous fait l’honneur de rejoindre son fils Vilson depuis l’Albanie pour cet événement inédit.

Unis par une pratique libre et décomplexée du geste artistique, ces deux talents proposent toutefois deux visions très personnelles de la peinture.

Si les sujets diffèrent ils n’en reflètent pas moins cette volonté commune d’une création guidée par l’émotion. Une inusable pulsion de peindre les anime dans un élan créatif qui bouscule les codes pour exprimer une vision intime du monde.

Une histoire de générations qui dégénère en une profusion créative pour nous offrir une exposition aux contrastes étonnants!

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Galerie Espace Blanche
Rue Marché au Charbon, 3
1000-Bruxelles
Tél : 32 2 510 01 41
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Ouvert de 14 à 18 heures.
Présence de l’artiste samedi, dimanche et jours fériés.
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Bruxelles, Dégénération, Galerie Espace Blanche, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Lirim et Vilson Biçaku, Lirim et Vilson Biçaku - Dégénération / Galerie Espace Blanche (Bruxelles), Montage: Boucher et Lecland

Bons baisers de Paris – 300 ans de tourisme dans la capitale / Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris (FR)

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Bons baisers de Paris

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300 ans de tourisme dans la capitale

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Du 13 novembre 2015 au 31 mars 2016

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Selon l’office du tourisme, avec 47 millions de visiteurs entre juillet 2013 et juin 2014, le Grand Paris reste la première destination touristique au monde. Ce chiffre n’est pas un hasard si l’on tient compte de l’histoire de la capitale, l’un des creusets de l’invention du tourisme et des loisirs urbains. Cette exposition montrera que si Paris est resté, depuis l’époque moderne, une destination privilégiée des voyageurs, c’est qu’il a su s’adapter à différents âges de l’histoire du tourisme, c’est aussi qu’il a développé tout au long des années des attraits particuliers. Il s’agit de décrire ces évolutions, de voir comment le tourisme a changé la ville.

 

Commissaire : Sylvain Pattieu

Particulièrement bien relié aux différents réseaux de transport, Paris devient une des premières capitales touristiques. Le tourisme est ainsi une activité économique majeure avec ses organisateurs et ses métiers spécifiques. La ville des révolutions et des barricades est devenue celle de l’hédonisme et du divertissement : le Paris spectacle attire étrangers et provinciaux. Autour de la ville se déploie un puissant imaginaire aux caractéristiques parfois opposées : Paris est la ville de la culture et de la consommation, de la culture d’avant-garde et de la culture légitime, de la bohème et du luxe.

Après la Seconde Guerre mondiale, Paris doit garder sa place dans une véritable mondialisation du tourisme : multiplication et diversification des touristes, mutation des formes de tourisme, développement sans précédent du tourisme d’affaires et de congrès, concurrence accrue des grandes métropoles touristiques.

Cette exposition (bilingue anglais) montre ainsi comment le développement du tourisme à Paris se nourrit d’aspirations, de pratiques et de discours différents et parfois contradictoires, tout en évoluant dans le temps. Elle présente des oeuvres originales (affiches, plans touristiques, guides…) intégrés dans une scénographie alliant reproductions, décors de cafés et vidéos. Environ 300 documents proviennent des Archives nationales, de la Bnf, de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, de la Bibliothèque Forney, du Musée Carnavalet…

Après un préambule consacré aux débuts du tourisme au XVIIIe, l’exposition s’articule autour de quatre grands chapitres : La révolution du tourisme à Paris ; à l’affiche, au programme… Paris spectacle ; L’esprit de Paris : entre luxe et bohème ; Paris et la mondialisation du tourisme.

Commissaire : Sylvain Pattieu, maître de conférences en histoire, Université Paris 8 Vincennes St-Denis.

Le livre de l’exposition est co-édité par Paris bibliothèques/Comité d’histoire de la Ville de Paris. (Diffusion Actes Sud), avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles d’ïle-de-France.

176 p./150 illus. / 25 €

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Autour de l’exposition

Paris selfie À chacun son Paris, à chacun son monument préféré. Prenez-vous en photo devant ce qui est pour vous l’emblème de la capitale et envoyez-nous votre selfie sur bonsbaisersdeparisselfie@gmail.com Vous ferez partie des touristes et amoureux de Paris qui participent à cette opération et votre photo sera présentée dans l’exposition.

Conférences au Petit Palais : 300 ans de tourisme à Paris Pour accompagner l’exposition organisée à la Galerie des bibliothèques, le Comité d’histoire de la ville de Paris propose un cycle de conférences au Petit Palais.

Entrée libre

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300 ans de tourisme à Paris : Conférence par Sylvain Pattieu de l’université Paris 8, commissaire de l’exposition.

Vendredi 13 novembre – 12h30

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Les Américains se disputent Paris : touristes et résidents états-uniens dans la Ville Lumière : Conférence par Nancy Green de l’EHESS.

Vendredi 20 novembre – 12h30

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Les touristes arrivent, Paris bouge ! Une transformation urbaine et sociale sous l’influence de l’élite voyageuse (1855-1937) : Conférence par Joanne Vajda de l’École nationale d’architecture de Bretagne.

Vendredi 27 novembre – 12h30

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Les gares parisiennes : de nouvelles Portes d’entrées dans la capitale (1837-1914). Conférence par Stéphanie Sauget, de l’Université de Tours.

Vendredi 18 décembre – 12h30

 

 

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Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris 

22, rue Malher, Paris 4e

Métro : Saint-Paul Du mardi au dimanche, de 13h à 19h

Nocturne les jeudis jusqu’à 21h

Tarifs : 6 €, tarif réduit : 4 €, demi-tarif : 3 €

Gratuité pour tous les jeudis de 18h à 21h

L’accès à la salle d’exposition se fait par un escalier. Pas d’accès handicap

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Les coordonnées du lieu de l’exposition

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http://bibliotheque.equipement.paris.fr/

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 300 ans de tourisme dans la capitale, Bibliothèque Forney, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Bons baisers de Paris, Bons baisers de Paris - 300 ans de tourisme dans la capitale / Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris (FR), Comité d’Histoire de la Ville de Paris, Diffusion Actes Sud, Direction régionale des Affaires culturelles d’ïle-de-France, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland, musée Carnavalet, Petit Palais, Selon l’office du tourisme, Selon l’office du tourisme de paris, Sylvain Pattieu, Université Paris 8 Vincennes St-Denis, ville de Paris

Exposition BLANC / Le salon b (CA)

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Malgosia Bajkowska-vert.
Malgosia Bajkowska
Jean-Michel Correia
Marie-Claude Robillard
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BLANC
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Réflexions de 7 artistes,
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à travers autant de médiums
 
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Jusqu’au
28.11.15
 
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La page blanche donne-t-elle vraiment lieu à un syndrome… ou est-elle plutôt un immense plongeon dans le vide, dans l’immensité, dans une forme de liberté qui ouvre la porte à une infinité de choix, à une mer d’idées, à un espace de création infini? Chacun a sa propre réponse à de telles questions. L’espace culturel Salonb propose quelques pistes, à travers les œuvres de sept artistes invités à réfléchir sur la place du blanc dans leur processus créatif. Malgosia Bajkowska, parmi les artistes exposants, agit aussi comme commissaire de l’exposition.

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Lumière, jeux d’ombre, mystère Aucun blanc n’est identique. Mais s’agit-il bien d’une couleur? Dépend-elle des autres couleurs ou des objets pour exister? Les réponses offertes par les six artistes réunis pour l’exposition BLANC étonnent et enchantent, réjouissent ou déroutent.

Le graveur d’art montréalais Wah Wing Chan, originaire de Macau, s’intéresse de près à la relation entre le noir et le blanc, et entre le blanc et la lumière. Il proposera pour l’exposition deux gravures où le blanc adopte un rôle prépondérant. www.chanwahwing.com

La céramiste Marianne Chemla, qui travaille la porcelaine et le grès, mettra l blanc en vedette en prêtant pour l’exposition une sculpture où surfaces texturées, ombres et lumière se fondent en un dynamisme organique et donnent au blanc un mouvement et une matérialité bien concrets. www.mceramique.com

Le peintre Jean-Michel Correia, fasciné par les formes géométriques et le carré, inspiré par Mondrian et Le Corbusier, proposera une vision du blanc cartésienne, architecturale, apaisante et teintée de rigueur. www.dimensionplus.net

Chez la peintre Pnina C. Gagnon, le blanc trouve un écho dans les nuages, les ombres mouvantes, les cavernes, l’air et les cristaux liquides. Ses œuvres situent le blanc dans la nature et dans les éléments. www.pnina-gagnon.com

Peintre et photographe, Eva Richardson explore le blanc dans la perspective de nombreux voyages autour du monde, qui ponctuent sa démarche artistique. Sa formation d’anthropologue teinte son approche et sa vision des textures, des objets et de l’environnement.www.evarichardson.ca

Pour l’artiste visuelle Marie-Claude Robillard, qui travaille l’encaustique, le blanc est d’un naturel inspirant : elle l’habille de textures, de signes comme une écriture, lui donne relief et dynamisme. www.marieclauderobillard.ca

Enfin, la réflexion de l’artiste visuelle montréalaise d’origine polonaise Malgosia Bajkowska, commissaire de l’exposition, s’exprime à travers une recherche picturale abstraite, minimaliste, à partir de formes géométriques simples et de techniques mixtes qu’elle utilise pour signer des œuvres lumineuses et émouvantes. www.bajkowska.ca

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Le salon b
4231b, boulevard Saint-Laurent (angle Rachel),
Montréal,Qc
H2W 1Z4

T: (514) 849-9806

L’espace culturel Salonb est ouvert les jeudis de 16 h à 19 h et les vendredis de 11 h à 16 h. On peut aussi voir l’exposition sur rendez-vous en composant le 514 815-2855.

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, céramique, céramiste, exposition, installation, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 4231b boulevard Saint-Laurent, Eva Richardson, Exposition BLANC / Le salon b (CA), Jean-Michel Correia, Le salon b, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Malgosia Bajkowska, Marianne Chemla, Marie-Claude Robillard, Montage: Boucher et Lecland, Montréal / QC, Pnina C. Gagnon, Wah Wing Chan

Art : le succès international de la FIAC s’est construit au détriment de la scène française

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La FIAC, qui a attiré cette année 72.000 visiteurs, est devenue très internationale,

au détriment des galeries françaises. Photo RGA/RéA

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La FIAC a tenu son rang.

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Mais les Français

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se sentent marginalisés.

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Martine Robert / Journaliste

Une belle FIAC qui a attiré 72.000 visiteurs, de nouvelles foires off réussies comme Asia Now ou Paris Internationale, des expositions spectaculaires montées en parallèle par des galeries hors les murs comme celle de Continua au 104, des enchères solides en art moderne et BD, mais un vent de fronde parmi les marchands parisiens qui a un peu gâché la fête la semaine dernière dans le monde de l’art. Victime de son succès, la FIAC, qui de l’avis de tous a écrasé sa concurrente Frieze à Londres cette année, est devenue très internationale, au détriment des galeries hexagonales qui ne pèsent plus que 23,5 % (45 % en 1996). « On se réjouit de la place primordiale acquise par la FIAC mais on pleure pour les bonnes galeries françaises exclues », résume un spécialiste, et de citer Anne de Villepoix, Laurent Godin ou Praz Delavallade.

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Plus grave encore, comme le déplorent de nombreux professionnels : le traitement réservé aux marchands français admis à la FIAC. Sous la verrière du Grand Palais, les meilleures places ont été réservées aux galeries étrangères. « Sur les 16 stands dans le carré or, seulement 3 ont été affectés à des Français », déplore le galeriste Daniel Templon.

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Conditions équitables

Des enseignes réputées comme celles de Nathalie Obadia, Georges-Philippe Vallois (président du Comité professionnel des galeries d’art), Franck Prazan (expert de l’Ecole de Paris) ont été reléguées aux extrémités. « On vend bien partout à la FIAC, ce n’est pas une question de chiffre d’affaires mais de reconnaissance de la qualité de notre travail, et de visibilité pour les artistes français auprès des collectionneurs et conservateurs étrangers réunis à Paris. Comment asseoir notre crédibilité si dans notre propre pays, nous ne sommes pas valorisés ? » poursuit Daniel Templon, l’un des vétérans de la FIAC. « Il est important que notre principale foire d’art contemporain ne nous marginalise pas et restitue au contraire l’ADN des meilleures galeries françaises », poursuit Nathalie Obadia qui présentait pourtant sur son stand des valeurs sûres comme Valérie Belin récemment exposée à Pompidou. « En brouillant l’image de la scène française, cela peut semer le trouble parmi les institutions muséales aussi. Nous demandons juste de pouvoir rivaliser avec les grandes galeries étrangères dans des conditions équitables », ajoute la galeriste.  Suite de l’article (ici)

 

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Inscription Gratuit (ici)

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Anne de Villepoix, Art : le succès international de la FIAC s'est construit au détriment de la scène française, Asia Now, Daniel Templon, FIAC, Franck Prazan, Frieze à Londres, Georges-Philippe Vallois, Grand Palais, la FIAC, Laurent Godin, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Les Echos, les echos. fr, Martine Robert, Montage: Boucher et Lecland, Nathalie Obadia, Photo RGA/RéA, Praz Delavallade, Valérie Belin

BECKER & FRIENDS – CAROLIN EIDNER, FRIEDRICH KUNATH ET FLORIAN MEISENBERG / Galerie Loevenbruck (FR)

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bruck.

Carolin Eidner, Welle, 2013 – Huile sur bois et vis

Collection Johannes Becker, Cologne, Allemagne

Photo Carolin Eidner

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BECKER & FRIENDS
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CAROLIN EIDNER
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FRIEDRICH KUNATH
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FLORIAN MEISENBERG
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Jusqu’au
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05.12.2015
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Extrait de l’entretien avec Johannes Becker, par Hervé Loevenbruck, octobre 2015 :

« J’ai fait la connaissance de Johannes et Bernarda Becker il y a treize ans, alors que je participais à LISTE Art Fair. Depuis ce jour, nous nous voyons plusieurs fois par an à l’occasion des différents rendez-vous de Cologne, Paris, Bâle, Londres, Miami et autres. Johannes et Bernarda viennent à la FIAC presque tous les ans. Dans les dîners, c’est toujours un bonheur d’être assis à côté d’artistes ou de marchands qui sont des amis du couple et de leurs enfants (leurs deux fils aussi s’impliquent beaucoup dans l’art). Les Becker attachent une grande importance aux relations humaines dans leurs rapports avec le monde de l’art. L’année dernière, après la FIAC, nous avons décidé d’exposer à la galerie plusieurs artistes allemands dont ils collectionnent les oeuvres et nous sommes devenus amis. C’est à cause des Becker que j’ai voulu organiser avec eux cette nouvelle exposition dans ma galerie parisienne. Je voulais surtout mettre en lumière le rôle décisif du collectionneur dans le monde de l’art. C’est donc grâce à Johannes et Bernarda Becker que cette exposition a lieu aujourd’hui, c’est grâce à leurs liens avec les artistes que nous avons pu lancer ce projet. Je sais qu’ils ont choisi ces trois artistes, parmi beaucoup d’autres dans leur collection, parce qu’ils ont noué des liens privilégiés avec eux et qu’ils les retrouvent toujours avec plaisir à leur atelier ou dans les expositions. »

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Excerpt from Johannes Becker’s interview by Hervé Loevenbruck, October 2015:

« We all (Johannes and Bernarda Becker and I) first met when I was showing at LISTE Art Fair, thirteen years ago. Since then, we see each other several times a year in different places, like Cologne, Paris, Basel, London, and Miami. You, Johannes and Bernarda, come to Paris for the FIAC almost every year. At dinners, I’m always happy to see that I’m sitting next to artists or gallery directors who are friends of yours and the Becker family (your two boys are also very involved in art). Human relationships seem very important to you in your interactions with the art world. A year ago, after FIAC, we decided to organize a show in my Paris gallery with some German artists you collect and who have become your friends. It is because of you that I wanted to do this show with them in Paris. Above all else, I wanted to show how a collector plays a key role in the art world. It is because of you and Bernarda that this show is happening, because of your very strong relationships with these artists that we can work on such a project. I know that these three artists have been selected from the many others you collect because you value your interactions with them, in addition to enjoying the time you spend with them visiting their studios and exhibitions. »

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Galerie Loevenbruck
6, rue Jacques Callot
75006 Paris
t +33 1 53 10 85 68
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 6 rue Jacques Callot, BECKER & FRIENDS, BECKER & FRIENDS - CAROLIN EIDNER, CAROLIN EIDNER, FLORIAN MEISENBERG, FRIEDRICH KUNATH, FRIEDRICH KUNATH ET FLORIAN MEISENBERG / Galerie Loevenbruck (FR), Galerie Loevenbruck, Johannes et Bernarda Becker, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland

Artension No 134 – L’Art tout schuss en Rhône-Alpes

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Artension
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No 134
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L’Art tout schuss en Rhône-Alpes
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Artension est le magazine téméraire de l’art vivant. Loin des modes ou injonctions de l’art officiel, il pose dans chacune de ses parutions un regard unique sur l’art aujourd’hui.

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Artension pose dans chacune de ses parutions un regard unique sur l’art aujourd’hui. Avec la dizaine d’artistes présentés, fruit d’un long travail de sélection de la rédaction, plongez au cœur de la création contemporaine. Peintres, photographes, sculpteurs…font l’objet de pages aux illustrations exceptionnelles, aux analyses pertinentes. Pour le collectionneur : l’assurance de toujours découvrir de nouveaux artistes. Pour les galeristes et les artistes : une vitrine exceptionnelle, source d’information irremplaçable. Pour les amateurs : du plaisir et de l’intérêt.

 

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Abonnement
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(ici)
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BELGIQUE – Borremans, de Bruyckere, Buggenhout, de Cordier, Delvoye, Fabre, Op De Beeck, Tuymans, Van Imschoot / GALERIE DANIEL TEMPLON (FR)

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5185.

Jan Van Imschoot, You can use my skin n°1, 2012 / Oil on canvas

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BELGIQUE

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5 NOVEMBRE – 31 DECEMBRE 2015
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VERNISSAGE LE JEUDI 5 NOVEMBRE 2015 
DE 17H À 20H30

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NOVEMBER 5 – DECEMBER 31, 2015
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OPENING ON THURSDAY, NOVEMBER 5, 2015
FROM 5 TO 8:30 PM
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La Galerie Templon à Paris présente Belgique, une exposition collective réunissant neuf artistes incontournables de la scène contemporaine belge : Michaël Borremans, Peter Buggenhout, Berlinde De Bruyckere, Thierry De Cordier, Wim Delvoye, Jan Fabre, Hans Op de Beeck, Luc Tuymans et Jan Van Imschoot. L’exposition est née de l’initiative de Daniel Templon, qui souhaitait rendre hommage à la Belgique à travers une sélection des artistes qu’il affectionne tout particulièrement. Elle a été réalisée avec la complicité de Philippe Van Cauteren, directeur du S.M.A.K (musée municipal pour l’art contemporain) de Gand. Plus de vingt œuvres, provenant de musées, de collections privées ou des ateliers des artistes, donnent à découvrir un panorama subjectif de l’art contemporain belge des années 1990-2010, à travers le dessin, la peinture et la sculpture.

Personnel, spontané, le choix des œuvres provoque des rencontres inattendues. Il fait voisiner les objets gothiques détournés de Wim Delvoye avec les mers mélancoliques peintes par le philosophe et poète Thierry De Cordier, les fantasmes expressionnistes du très rarement exposé Jan Van Imschoot avec les expérimentations du polyvalent Jan Fabre, représenté par la galerie depuis quinze ans. Il convoque la poésie étrange des paysages nocturnes de Hans Op de Beck, des natures mortes de Michaël Borremans et des personnages figés de Luc Tuymans ; mais aussi la violence de la chair et du sang, réels dans les assemblages de Peter Buggenhout, feints dans les sculptures de Berlinde de Bruyckere, Philippe Van Cauteren signe la préface du catalogue Belgique, édité à l’occasion de l’exposition, avec un texte de Bernard Marcelis.

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Michaël Borremans, Peter Buggenhout, Berlinde De Bruyckere, Thierry De Cordier, Wim Delvoye, Jan Fabre, Hans Op de Beeck, Luc Tuymans et Jan Van Imschoot

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Galerie Templon in Paris is presenting Belgique, a group show featuring nine artists, all leading figures of the Belgian contemporary art scene: Michaël Borremans, Peter Buggenhout, Berlinde De Bruyckere, Thierry De Cordier, Wim Delvoye, Jan Fabre, Hans Op de Beeck, Luc Tuymans and Jan Van Imschoot. The exhibition was born of Daniel Templon’s desire to pay tribute to Belgium’s creativity via a selection of artists he particularly loves.It was developed in dialogue with Philippe Van Cauteren, artistic director of S.M.A.K, Museum of Contemporary Art in Gent. Over twenty works loaned taken from museums, private collections and the artists’ studios provide a subjective and beguiling overview of Belgian contemporary art from the 1990s through to the 2010s, combining drawings, paintings and sculptures.

The choice of works is personal and instinctive, opening the door to a series of unexpected encounters. Wim Delvoye’s subverted gothic objects sit side by side with the melancholy seas painted by philosopher and poet Thierry De Cordier; expressionist fantasies produced by the rarely exhibited Jan Van Imschoot rub shoulders with experimental work from the highly versatile Jan Fabre, an artist the gallery has represented for fifteen years. The exhibition conjures up many worlds, from Hans Op de Beeck’s night-time landscapes to Michaël Borremans’ still life and Luc Tuymans’s immobile characters. It also explores the violence of flesh and blood, physically present in Peter Buggenhout’s assemblages and simulated in Berlinde de Bruyckere sculptures.

Philippe Van Cauteren has written the preface for the Belgique catalogue, published to mark the exhibition and featuring a text by Bernard Marcelis.

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GALERIE DANIEL TEMPLON

30 rue Beaubourg

(au fond de la cour)

75003 Paris
Tel : + 33 (0)1 42 72 14 10
Fax: + 33 (0)1 42 77 45 36
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Horaires : Lundi – Samedi, 10 h – 19 h
Mardi – Samedi, 10 h – 19 h
(Impasse Beaubourg)
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 30 rue Beaubourg, BELGIQUE, BELGIQUE - Borremans de Bruyckere Buggenhout de Cordier Delvoye Fabre Op De Beeck Tuymans Van Imschoot / GALERIE DANIEL TEMPLON (FR), Berlinde de Bruyckere, de collections privées ou des ateliers des artistes, donnent à découvrir un panorama subjectif de l’art contemporain belge, GALERIE DANIEL TEMPLON, Hans Op de Beeck, Jan Fabre, Jan Van Imschoot, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Luc Tuymans et Jan Van Imschoot, Michaël Borremans, Montage: Boucher et Lecland, Peter BUGGENHOUT, provenant de musées, S.M.A.K (musée municipal pour l’art contemporain) de Gand. Plus de vingt œuvres, Thierry de Cordier, Wim Delvoye

COZIC – Récipiendaire du Prix Paul-Émile-Borduas / Galerie Graff (CA)

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VIE, 2011, bois tissu acrylique, 95 x 115 x 8 cm : Collection Loto-Québec
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COZIC

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Récipiendaire du Prix
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Paul-Émile-Borduas
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C’est une grande fierté pour la galerie Graff de voir un de ses artistes récompensé par la plus haute distinction en arts visuels au Québec et remis par le ministère de la Culture et des Communications : le Prix Paul-Émile-Borduas.

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C’est depuis le début des années soixante-dix que Monic Brassard et Yvon Cozic signent sous ce nom unique une œuvre multiforme et multidisciplinaire. Le parcours impressionnant de ce duo d’artistes, aussi bien par la singularité de ses recherches que par une production sans cesse renouvelée, en a fait le chef de file d’une génération d’artistes et une source d’inspiration pour les artistes émergents. Depuis «Les 19 premiers jours de la vie d’Eustache» jusqu’aux concerts-performances du «Code Couronne», ce sont plus de quarante ans de recherche et de création qui auront démontré l’incessante redéfinition et réinvention de la pratique artistique par Cozic.

Et c’est depuis plus de trente ans que la galerie Graff a l’immense plaisir de travailler en étroite collaboration avec Cozic. Ce sont onze expositions solos que nous avons organisées ensemble à la galerie Graff en plus d’avoir diffusé régulièrement le travail hors les murs et hors frontières.

En hommage à Cozic, la galerie Graff présente durant tout le mois de novembre un choix d’œuvres dans la salle réservée aux projets spéciaux.

Source : galerie Graff, 2 novembre 2015

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COZIC
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Winner of the Paul-Émile-Borduas award

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Galerie Graff is proud to see one of its artists rewarded with the highest distinction in visual arts awarded by the Province of Quebec’s ministère de la Culture et de Communication: the Paul-Émile-Borduas award.

Since the early 1970s Monic Brassard and Yvon Cozic have co-signed a manifold and multidisciplinary body of work. This duo’s impressive career, through both the singularity of their research and the innovativeness of their production, has made them a leading figure and an inspiration for emerging artists. From Les 19 premiers jours de la vie d’Eustache to the concert performances of their Code Couronne project, Cozic has spent forty years redefining and reinventing the research and creation aspect of his artistic practice.

And for more than thirty years now, galerie Graff has had the immense pleasure of working in close collaboration with Cozic. Organizing together eleven solo shows and regularly showcasing the work throughout Canada and abroad.

As a tribute to Cozic, a body of works will be displayed through the month of November in galerie Graff’s project space.

Source: galerie Graff, November 2, 2015

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Galerie Graff
963 Rue Rachel Est
Montréal, QC
H2J 2J4
(514) 526-2616
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, pictural, réflexion Tagged: Code Couronne, Cozic, COZIC - Récipiendaire du Prix Paul-Émile-Borduas / Galerie Graff (CA), Galerie Graff, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Monic Brassard, Montage: Boucher et Lecland, Montréal (Québec), Paul-Émile Borduas, prix Paul-Émile Borduas, Yvon Cozic

AYLA DMYTERKO – The Tale Began with a Beet (It Must End with the Devil) / GALERIE PANGÉE (CA)

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NOSTALGIC PREMONITIONS – 48×36
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AYLA DMYTERKO 
 
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The Tale Began with a Beet
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(It Must End with the Devil) 
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Du 5 au 22 décembre 2015
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Vernissage
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07.11.15
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La GALERIE PANGÉE est fière de présenter la première exposition solo de l’artiste émergente Ayla Dmyterko. The Tale began with a Beet (It Must End with the Devil) se penche sur la nature du temps présent, en prenant conscience du passé et en lui faisant écho. Dmyterko revisite des traditions et des souvenirs brouillés d’histoires familiales personnelles afin de défier la nature éphémère de l’existence, en juxtaposant l’incontrôlable et l’inchangeable à la notion de confort dans le passé. Cette exploration est représentée par une série de peintures à l’huile intitulée Nostalgic Premonitions, ainsi que par trois ensembles de photographies 35 mm : Forget Them Not, Ode to Olga et Vinok.

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Dans Nostalgic Premonitions, chaque toile est subdivisée, de sorte que le concept ne découle pas d’images isolées, mais bien de la contemplation des connexions émanant de ce « collage », et émule, par le fait même, la manière dont les souvenirs se fragmentent et vacillent dans notre psyché. Née au sein du paysage des prairies canadiennes, Dmyterko fait référence à l’époustouflante immensité de l’horizon; aux routes perdues sans fin apparente, et au symbolisme basé dans les traditions ukrainiennes.

Forget Them Not est une série de photographies prises en Saskatchewan rurale. Elle documente des villages et des maisons abandonnés situés dans une région autrefois densément peuplée par la première vague d’immigrants ukrainiens. En les photographiant, l’artiste érige ces vestiges de l’histoire ukraino-canadienne au statut de monuments.

Ode to Olga est une documentation de la maison de la grand-mère de l’artiste avant le retrait de ses effets personnels après son décès. L’utilisation de film 35 mm par Dmyterko se veut une évocation esthétique du passé.

Vinok est une appropriation d’une tradition printanière ukrainienne où les jeunes femmes nouent des couronnes de fleurs, puis les jettent à l’eau dans l’espoir qu’elles soient attrapées par leur futur époux. L’artiste présente un « time-lapse » photographique de la fabrication d’une de ces couronnes, de son fanage, puis de sa relâche dans l’océan Atlantique, dont le fil narratif révèle la pression excessive imposée aux femmes à se trouver un partenaire.

La série The Dead Leave Us Starving with Mouths Full of Love, présentée dans cette exposition, est lauréate du concours Polska Free 25. Focalisant sur l’expérience diasporique, l’œuvre construit des scènes mêlant des images de la présente crise en Ukraine avec d’autres illustrant une compréhension romancée de la culture ukraino-canadienne de l’artiste.

Dmyterko est diplômée avec distinction du programme Fine Arts and Painting de l’Université Concordia. Elle vit et travaille actuellement à Montréal. Elle expose son travail collectivement depuis trois ans.

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GALERIE PANGÉE
372 Sainte-Catherine Ouest, #412
H3B 1A2
Montréal, QC
514.845.3368

À propos

La GALERIE PANGÉE, experte en art contemporain, littérature et conseils en art, est heureuse de rouvrir ses portes avec une riche programmation 2015-2016. La galerie consacrera ses quatre prochaines expositions à des artistes et commissaires émergents de Montréal, Toronto, New York et Helsinki. La galerie présentera deux expositions solos – Ayla Dmyterko et Joani Tremblay – une composée d’un duo – Minna Pöllänen et Bang Geul Han – ainsi que des expositions collectives, dont la première édition en 2016 se dédiera à la question des problématiques contemporaines dans la pratique du dessin.

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 372 Sainte-Catherine Ouest, AYLA DMYTERKO, AYLA DMYTERKO - The Tale Began with a Beet (It Must End with the Devil) / GALERIE PANGÉE (CA), Bang Geul Han, Forget Them Not, Galerie Pangée, Joani Tremblay, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Minna Pöllänen, Montage: Boucher et Lecland, Montréal / QC, Nostalgic Premonitions, Ode to Olga, Ode to Olga et Vinok, Polska Free 25, The Dead Leave Us Starving with Mouths Full of Love, The Tale Began with a Beet (It Must End with the Devil), time-lapse, université Concordia, Vinok

Oh Se-Yeol – Oeuvres récentes / Baudoin Lebon Galeriste (FR)

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Oh Se-Yeol
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Oeuvres récentes
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15/10/2015 – 21/11/2015
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L’année de la Corée en France a été inaugurée le 18 septembre 2015 et s’achèvera en août 2016, à cette occasion, la galerie baudoin lebon tient à marquer 20 ans d’amitiés et de relations artistique qui la lie à la corée par l’organisation de quatre expositions personnelles d’artistes contemporains coréens de différentes générations et de différents mouvements. La première de ces quatre exposition est consacrée au peintre Oh Se-Yeol

Un pas dans la fabrique d’images de Oh, Se-Yeol

Fabriquant d’images de mémoire, celle plus que probable de sa propre histoire bien que ce ne soit pas dit, et surtout pas écrit en toutes lettres, Oh Se-Yeol se plait dans l’imitation de l’expression enfantine, et la spontanéité des graffiti. Ses travaux montrent une attention artisanale aux matériaux et aux procédures et s’avèrent indemnes de toute culture technologique. Ils renvoient au monde de l’enfance, l’enfance (de l’art sans la télévision. Ces paramètres donnent à son oeuvre une apparence de singularité, d’innocente fantaisie, voire de naïveté, alors que l’affaire est autrement plus compliquée qu’il n’y paraît.

La biographie toujours succincte de Oh Se-Yeol nous apprend que l’artiste a voué une partie de son temps à l’enseignement de l’art. S’en étonner ? Ce serait ne pas vouloir regarder ce qu’il nous donne à voir : une oeuvre éminemment pédagogique en vue d’une création libérée des carcans académiques, qui invite à la recréation. Tout ce qu’il faut pour un d’apprentissage de l’art du côté du créateur et du spectateur, y est, presque à la manière d’un cours au Bauhaus : le point, la ligne, le plan, la droite, la courbe, la spirale, la grille ? soit divers modes d’inscription graphiques et d’images en devenir dans l’oeil du regardeur. Y figurent aussi des choses collées, hyperréalistes, que le peintre fait avaler à ses constructions mentales. Par exemple, une canette de boisson vide, une casquette, une cravate signe de présence et de vie d’ici et maintenant, vrais reliefs du quotidien qui s’ajoutent au menus objets collées, tickets et boutons, comme si le tableau était là pour recueillir ce qui a été jeté dans le caniveau ou oublié dans le fond des poches alors qu?ils restent de précieux signes de vécu.

Geneviève Breerette

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Baudoin Lebon Galeriste

8, rue Charles-François Dupuis

75003 Paris – France

T. +33 01 42 72 09 10

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Du mardi au samedide 11h à 19h

et sur rendez-vous

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http://www.baudoin-lebon.com/

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Bauhaus, galerie baudoin lebon, Geneviève Breerette, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland, Oh Se-Yeol, Oh Se-Yeol - Oeuvres récentes / Baudoin Lebon Galeriste (FR)

EXPOSITION BÉNÉFICE / DIAGONALE (CA)

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MICHELLE FURLONG
Feedback 2013 Encre, acrylique, graphite
sur papier 30 x 38 cm (Encadré)
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EXPOSITION BÉNÉFICE

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20 novembre au 12 décembre
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Vernissage jeudi 19 novembre – 18h
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Situé à Montréal, au cœur d’un centre névralgique de la diffusion en arts visuels et médiatiques, Diagonale vient directement s’inscrire comme un acteur incontournable de la scène montréalaise. Voué à la diffusion d’œuvres en art contemporain liées à la fibre, celui-ci propose cinq expositions annuelles ainsi que des conférences et un programme d’édition, au travers de partenariats privilégiés avec des organismes homologues au Canada et à l’étranger. Cette levée de fonds annuelle permet à Diagonale, organisme à but non lucratif, de mener à bien ses projets de développement et ses missions de soutien aux artistes et commissaires, émergents et confirmés. À cette occasion, plus d’une vingtaine d’artistes ont souhaité contribuer à l’essor du centre en faisant don d’une partie du montant de la vente de leur œuvre.

32 pièces sont ainsi proposées à la vente dans le cadre de BUY ART | ACHÈTE DE L’ART

N’hésitez pas à nous appeler si vous ne pouvez vous déplacer, l’achat est également possible par PayPal, cartes de crédit et chèques !

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JO-ANNE BALCAEN, ALEXIS BELLAVANCE, PATRICK BÉRUBÉ, SOPHIA BOROWSKA, CLAIRE BURELLI, JANICK BURN, KAI CHAN, JULIEN DISCRIT, CHANTAL DURAND, MICHELLE FURLONG, STEVE GIASSON, NADÈGE GREBMEIER FORGET, MATHIEU GRENIER, ANNE-RENÉE HOTTE, VALÉRIE KOLAKIS, CHRIS LLOYD, CAROLINE MAUXION, TIM MESSEILLER, JULIE OUELLET, ELISABETH PICARD, JEFFREY POIRIER, ALISHA PIERCY, EVA TAULOIS, KELLY THOMPSON, JINYOUNG KIM
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DIAGONALE
5455, avenue de Gaspé, espace 203
Montréal (Québec)
H2T 3B3
514-524-6645
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Ouvert du mercredi au samedi, 12 h à 17 h
JO-ANNE BALCAEN

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, fibres textiles, installation, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Alexis Bellavance, Alisha Piercy, Anne-Renée Hotte, Élisabeth Picard, BUY ART | ACHÈTE DE L'ART, Caroline Mauxion, CHANTAL DURAND, CHRIS LLOYD, Claire Burelli, EVA TAULOIS, EXPOSITION BÉNÉFICE / DIAGONALE (CA), exposition-bénéfice, Feedback 2013, Janick Burn, JEFFREY POIRIER, Jinyoung Kim, JO-ANNE BALCAEN, Julie Ouellet, JULIEN DISCRIT, KAI CHAN, KELLY THOMPSON, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Mathieu Grenier, Michelle Furlong, Montage: Boucher et Lecland, Montréal (Québec), Nadège Grebmeier Forget, Patrick Bérubé, SOPHIA BOROWSKA, Steve Giasson, Tim Messeiller, Valérie Kolakis

Espaces Contemporains 05/15 – Design, art, architecture, les rendez-vous de la rentrée / Salon design du XXe siècle de la Riviera

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Espaces Contemporains
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05/15
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Design, art, architecture, les rendez-vous de la rentrée
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Salon design du XXe siècle de la Riviera
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Le salon design du XXe de Vevey est un des rendez-vous romands incontournables pour les amateurs de vintage et de design millésimé. Plus d’une vingtaine de marchands spécialisés venus de Suisse et d’Europe y présentent le meilleur de leur sélection de mobilier, luminaires et accessoires signés par les plus grands designers du siècle passé, ou leurs coups de cœur années 50 à 70. Les fashionistas sont aussi servies avec de la mode vintage griffées ou des fripes chics.

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À propos !
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En quelques années, Espaces contemporains s’est affirmé comme le magazine de référence en matière de design, d’architecture et d’habitat en Suisse romande. Lancé en 2004 par une équipe de passionnés indépendants, le titre occupe incontestablement aujourd’hui une position dominante dans l’information et la promotion de la branche, position reconnue par nombre d’acteurs y compris à l’étranger.

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Abonnement
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Ali Banisadr – In Medias Res / GALERIE THADDAEUS ROPAC (FR)

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In Medias Res 2015
Oil on linen 167,6 x 223,5 cm (66 x 88 in)
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Ali Banisadr

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In Medias Res

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28 nov. 2015 – 16 janv. 2016
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VERNISSAGE
28.11.15
 18H – 20H30
 
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La galerie Thaddaeus Ropac est heureuse d’accueillir une troisième exposition personnelle de l’artiste Ali Banisadr dans sa galerie du Marais.

In Medias Res plonge au cœur de l’action le spectateur qui fait l’expérience de ces paysages où l’imagination est une mutation, une violence qui n’illustre que le sublime.

L’exposition comprend une dizaine de tableaux ainsi que des œuvres sur papier, qui pourraient parfaitement illustrer cette citation d’Arthur Schopenhauer :

L’artiste nous prête ses yeux pour regarder le monde. Posséder une vision particulière, dégager l’essence des choses qui existe hors de toutes relations : voilà le don inné propre au génie ; être en état de nous faire profiter de ce don et de nous communiquer une telle faculté de vision, voilà la partie acquise et technique de l’art.

En mouvement, en évolution, en cours de création, l’œuvre d’Ali Banisadr semble se caractériser par cette instabilité fascinante qui offre au spectateur l’essence même de l’imagination. Ni complètement abstraites, ni complètement figuratives, les scènes que peint Ali Banisadr s’inscrivent dans une histoire de l’art bien connue, de Jérôme Bosch à Francis Bacon ; elles portent avec elles cette faculté de nous transporter dans des univers où la beauté côtoie l’horreur, l’ordre le désordre et où les profondeurs de la mer fusionnent avec l’espace le plus lointain.

Si Ali Banisadr reconnaît s’inspirer de l’iconographie et des mythologies de la guerre : « Je suis fasciné par l’histoire de toutes les guerres, qu’elles soient anciennes ou modernes, des conspirations, du colonialisme, des corruptions… L’opposition et le conflit sont au coeur de mon travail », c’est dans un écosystème teinté des écrits de Jorge Luis Borges que l’on retrouve ces batailles. Poésie du chaos, les œuvres d’Ali Banisadr renvoient à cet imaginaire de l’infini, des réalités parallèles où le temps et l’espace ne font qu’un, que l’on retrouve dans le réalisme magique de l’auteur argentin.

Un chaos créateur, c’est peut-être ce que nous donne finalement à voir l’artiste. Comme une symphonie imparfaite, il orchestre les formes et les couleurs, les mouvement lents et intenses, pour atteindre une harmonie déconcertante qui fige dans le temps l’explosion créatrice qui se déroule sous nos yeux.

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Né à Téhéran en 1976, Ali Banisadr vit et travaille aujourd’hui à New York. Ses œuvres ont intégré les collections de nombreuses institutions comme le Metropolitan Museum of Art à New York, le Museum of Contemporary Art, Los Angeles, le British Museum à Londres et encore la Fondation François Pinault à Venise.

Un catalogue sera publié avec un essai de Philippe Dagen, professeur à la Sorbonne et critique d’art.

 

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GALERIE THADDAEUS ROPAC
69, AVENUE DU GÉNÉRAL LECLERC
FR-93500
PANTIN
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HORAIRES D’OUVERTURE
MARDI-SAMEDI, 10H À 19H
CAFÉ BLEU : 11H Á 18H
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Nicolas Baudouin / #nextimage = 65,7 Mo (FR)

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 Nicolas Baudouin
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#nextimage = 65,7 Mo
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cliquer ici

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#nextimage … est un dispositif mouvant d’images photographiques et post-photographiques empruntées à mes différents chantiers en cours, passés et à venir.

L’internaute est invité à s’engager dans un flux où chaque image est remplacée par la suivante …

C’est un puzzle confus construit sur un fil narratif improbable brouillant la syntaxe traditionnelle de la « série » photographique.

Aujourd’hui, #nextimage … « pèse » 65,7 Mo mais a été conçu pour évoluer au fur et à mesure d’ajouts ou de retraits …

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, photographie, réflexion Tagged: #nextimage, #nextimage = 65, 7 Mo, 7 Mo (FR), Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland, Nicolas Baudouin, Nicolas Baudouin / #nextimage = 65

Arthur Gauthier – Ré, la mort hivernale / Cédez le Passage (CA)

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Arthur Gauthier
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Ré, la mort hivernale
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Du 1er au 30 novembre 2015
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Le projet

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Les Portes-en-Ré est un village français situé à l’extrémité ouest de l’île de Ré, en Charente-Maritime. Lieu de villégiature prisé par les plus fortunés et les peoples, la population de l’île atteint les 180 000 habitants pendant l’été, pour chuter radicalement à 18 000 habitants pendant l’hiver.

En vingt ans, le prix de l’immobilier a quadruplé. Conséquence d’une gentrification accélérée, on ne compte plus que 17% de résidences principales dans le village. De nombreuses maisons, patrimoine familial depuis des générations, sont sujettes à une pression énorme de la part des agences immobilières et des acheteurs potentiels.

Les résidents permanents se font de plus en plus rares. Obligés de vendre, ils désertent l’île, laissant place à une nouvelle population, plus fortunée, et de passage, qui fait tourner l’économie de l’île au ralenti.* Précarité de l’emploi, vieillissement de la population, impact majeur du tourisme sur le maintien des dunes et sur la préservation de l’environnement: les effets de la gentrification sont particulièrement visibles durant l’hiver. La vie semble s’y être arrêtée.

L’histoire de l’île se dévoile au fil des rencontres, au contact des gens qui veulent y vivre et ceux qui y restent par nécessité. C’est le cas de Jean-Christophe, qui s’est reconverti dans le paysagisme. Il prépare les jardins des villas de vacances avant l’arrivée de leurs propriétaires ou d’éventuels locataires. Anciennement ouvrier de haute voltige, il a dû changer de carrière après s’être blessé à l’épaule. Sa condition physique a causé la faillite de sa compagnie et il a divorcé au courant des mois qui ont suivi l’accident. Depuis, il vit sur Ré, dans un garage à peine aménagé, sans eau ni sanitaires, jouxtant la maison de sa mère. Avec le temps, il a appris à connaître l’île comme sa poche, à l’aimer et à la défendre comme il peut.

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Le photographe

Arthur Gauthier (né en 1992) est un photojournaliste français qui a grandit à Montréal, Canada. En 2014, il complète une formation à l’EMI-CFD (Paris), après avoir étudié en journalisme et en communication, et travaille maintenant comme photographe freelance. Il collabore principalement avec des journaux et des magazines français. Il a passé six mois à couvrir le développement des manifestations étudiantes (Printemps érable) à Montréal et son travail fut présenté lors d’une exposition collective retraçant les faits marquants de cette crise. Son travail se concentre sur la justice sociale et sur la relation qui existe entre la notion d’identité et la situation géographique des individus. Il a notamment collaboré avec différents journaux, magazines et institutions tels que l’Humanité, La Croix, La Presse, Radio-Canada, Pèlerin, le Huffington Post, l’UQÀM (l’Université du Québec à Montréal), Briarpatch magazine et le Journal des alternatives.

Arthur Gauthier est diffusé par le studio Hans Lucas : hanslucas.com

arthurgauthier.com

arthurgauthier.photo@gmail.com

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Visitez l’exposition
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View the exhibition
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, photographie, réflexion Tagged: Arthur Gauthier, Arthur Gauthier - Ré la mort hivernale / Cédez le Passage (CA), Briarpatch, Cedez le Passage, Charente-Maritime, Hans Lucas, http://www.cedezlepassage.com/, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland, Ré la mort hivernale, Université du Québec à Montréal

PARIS PHOTO – 12.15 Nov 2015 / GRAND PALAIS PARIS (FR)

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PIERRE & GILLES

Candy Paradise, 2015

hand painted photograph on canvas

147,5 x 114,5 cm

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 GRAND PALAIS – BOOTH C41
 GALERIE DANIEL TEMPLON​
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PARIS PHOTO
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12.15 Nov 2015 
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GRAND PALAIS PARIS
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Nous sommes très heureux de vous accueillir pour cette 19e édition de Paris Photo.

Plus de 140 galeries, provenant de 33 pays, seront à l’honneur sous la nef du Grand Palais où elles présenteront œuvres historiques et travaux contemporains. Se joindront à elles 27 éditeurs internationaux offrant un panorama complet du médium photographique.

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Pour la première fois cette année, une sélection de galeries internationales exposera quelques pièces inédites exceptionnelles, notamment des œuvres sérielles et des vidéos dans le Salon d’Honneur.

Cet espace accueillera également l’une des collections privées les plus importantes d’Italie, celle d’Enea Righi, illustrant des oeuvres majeures de la photographie. À l’honneur, des artistes de renom tels Cy Twombly, Nan Goldin ou encore Hans-Peter Feldmann.

La Plateforme Paris Photo sera développée cette année autour de 3 axes de conversations : la collection, la photographie après la crise et le rapport que le livre entretient à la photographie.

En partenariat avec la Fondation Aperture, Paris Photo organisera la 4e édition du Prix du livre Paris Photo–Aperture Foundation, avec le soutien d’amana.

Cette programmation offerte au public sera complétée par celle de nos partenaires : Giorgio Armani avec l’exposition Acqua #6 ; J.P. Morgan présentera une sélection d’œuvres de la JPMorgan Chase Art Collection ; BMW exposera le travail de Natasha Caruana, lauréate de la résidence BMW Art Culture ; Leica révèlera une série inédite de Stéphane Duroy et Paulo Nozolino « J’étais là » ; Pernod Ricard dévoilera des œuvres inédites de Li Wei, dans le cadre de sa campagne photographique annuelle.

Durant cette semaine riche pour les collectionneurs, commissaires, artistes et amateurs de photographie, nous nous réjouissons de vous accueillir à Paris Photo. En attendant, vous pouvez suivre durant toute l’année l’actualité et les événements de nos exposants et de nos institutions partenaires grâce à l’Agenda!

 

FLORENCE BOURGEOIS Directrice de Paris Photo

CHRISTOPH WIESNER Directeur artistique de Paris Photo

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Téléchargez l’Application mobile de la foire

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Cliquez !

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Grand Palais

Avenue Winston Churchill75008 Paris

En savoir plus sur le Grand Palais

dates et horaires

12-15 novembre 2015

Heures d’ouverture:

-Jeudi 12, vendredi 13 et Samedi 14

12:00 – 20:00

-Dimanche 15

12:00 – 19:00

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, PARIS PHOTO, performances, photographie, réflexion, vernissage Tagged: 19e édition, Agathe Moulonguet, amana, Anabel Boukhitine, Aperture Foundation, Audrey Leclerc, Aurélia Bourquard, Avenue Winston Churchill, Bérénice Georges, BMW, BMW Art Culture, Candy Paradise 2015, Chase Art Collection, CHRISTOPH WIESNER, Claudine Colin, Cy Twombly, DAVID LACHAPELLE, Enea Righi, FLORENCE BOURGEOIS, GALERIE DANIEL TEMPLON​, Giorgio Armani, GRAND PALAIS PARIS, Hans Peter FELDMANN, J.P. Morgan, JAMES CASEBERE, Jitish Kallat, Josephine Dabilly, Katherine Colin, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Li Wei, Matthieu Nicol, Montage: Boucher et Lecland, Nan Goldin, Natasha Caruana, Olga Vasiljeva, Paris Photo, PARIS PHOTO - 12.15 Nov 2015 / GRAND PALAIS PARIS (FR), Paulo Nozolino, Pernod Ricard, Pierre & Gilles, Raphaëlle Lecomte, Stéphane Duroy, VIK MUNIZ

Etienne Cournault – La part du rêve / Musée des beaux-arts de Nantes, Chapelle de l’Oratoire (FR)

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Etienne Cournault 
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La part du rêve
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6 novembre 2015 – 7 février 2016 
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Une oeuvre à multiple facettes : peintures, gravures, objets à découvrir avec cette exposition conçue en partenariat avec le musée des beaux-arts de Nancy

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L’œuvre de Cournault laisse une large place au rêve et à la métamorphose. Riche d’un ensemble d’œuvres surréalistes réunissant Tanguy, Masson ou Ernst, le musée des Beaux-arts de Nantes est particulièrement soucieux de mettre en évidence cet aspect d’une création à multiples facettes. L’exploration des techniques permet d’établir un parallèle avec les inventions multiples des surréalistes. L’usage du verre, s’il introduit une dimension décorative, est aussi un jeu visuel de superpositions et de reflets, qui introduit le mystère et le trouble de la perception. L’usage du sable dans la peinture (dès 1923) renvoie aux expériences cubistes, mais également à l’automatisme pictural de Masson (qui inaugure sa pratique de la peinture au sable en 1927). Dans l’art de la gravure également, Cournault donne à voir la réalité poétique du quotidien : la série des Graffiti (1927) invite à mettre en perspective les photographies de Paris de nuit de Brassaï (1932) ou l’art non académique de Dubuffet. Les monotypes ne sont pas sans évoquer ses frottages et grattages de Max Ernst.

L’ensemble de l’œuvre d’Etienne Cournault sera abordé avec la présentation des miroirs peints, les peintures sur sable, des pastels et des gravures, pour la plupart provenant de la succession, mais également avec les œuvres des collections publiques (Centre Pompidou-MNAM, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, musée de Nancy, …).

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(téléchargeable)

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Musée des beaux-arts de Nantes
 10, rue Georges-Clemenceau
  Ville de Nantes
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Centre Pompidou-MNAM, chapelle de l'Oratoire, Dubuffet, Ernst, Etienne Cournault, Etienne Cournault - La part du rêve / Musée des beaux-arts de Nantes - Chapelle de l'Oratoire (FR), La part du rêve, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Masson, Max Ernst, Montage: Boucher et Lecland, Musée d'art moderne de la ville de Paris, musée de Nancy, musée des beaux-arts de Nancy, Paris de nuit de Brassaï (1932), Tanguy, ville de Nantes

Art contemporain : là où l’incompétence et la cécité sont qualifiantes – Chronique no 64 par Nicole Esterolle

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Art contemporain : là où l’incompétence

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et la cécité sont qualifiantes

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La chronique n° 64 
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Billet
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d’humeur
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1 – Art contemporain : là où l’incompétence et la cécité sont qualifiantes

2 – Les résistants de la dernière heure 3 – Vive la France !

3 bis- Comment et avec quoi les « grands collectionneurs » du rien, font rayonner l’art français dans le monde

4 – Les malheurs de l’humanité : un sujet qui peut rapporter gros…

5 – Visitez la FIAC gratis ! 6 – Non, le Prix de sculpture de la MAIF, l’assureur militant n’est pas un fake!

7 – Non, le Prix du pastis Ricard n’est pas non plus un fake !

8 – Sauve qui pneu ! voilà les « casseurs »! 9 – L’affaire du sous-artiste lorrain

10 – Oh, le bel art contemporain flottant!

11 – Fleur Pellerin propose une loi pour la liberté de la création et contre les vandales, barbares, extrémistes, obscurantistes, populistes et fachos comme vous et moi… 1

12 – Grave crise psycho-patho au Magasin d’art contemporain de Grenoble. 12 bis – Créa-coeur à Annonay : l’antidote du Magasin empoisonné

13 – Opacité, blanchiment, conflits d’intérêts, financiarisation… Youppi !

14 – Les indécrottables de la bien-pensance (Claude Bartolone en prototype)

15 – Les champions de l’impudence auto- nettoyante

16 – A Besançon, on préfère la schtroumpfitude hélvète

17 – Buren en contrat avec Moltonnelle

18 – Quand le président de la critique d’art française fait une fixation sur le « cyborg ou cyber-corps »…

20 – Amalgamons, amalgamons, il en restera toujours quelque- chose !

21 – Les chiens de garde de l’artistico-politico-correct

22 – L’art prisonnier des oligarques incultes , ivrognes et cocaïnés… C’est le Monde le dit…

23 – Dirty corner : Le sale coin

24-Sous les vêtements, l’ordre contemporain

25 – « Je suis une merde » déclare Claude Lèvèque

26 – Le nouveau look schtroumpf émergent

27 – Art contemporain recherche pour jobs à la con :

28 – Elle a humé la moquette

29 – Des lieux somptueux pour la fellation du néant

30 – L’art contemporain à l’épreuve de la sociologie – Nathalie Heinich

31 – « Comédie de la critique », le nouveau livre de Jean-Philippe Domecq

32 – Douze artistes qui me plaisent  

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1- Art contemporain : là où l’incompétence et la cécité sont qualifiantes

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Je me suis souvent demandé ce qu’il y avait vraiment de commun entre tous les acteurs du grand système bureaucratico-financier qu’est l’art dit contemporain, ce qui faisait lien, solidarité et reconnaissance entre eux… Le cynisme ? l’arrogance ? la cupidité ? l’attrait du pouvoir et de l’argent ? la haine du mot beauté? une certaine stupidité de fond ?…sans doute un peu de chaque mélangé selon des proportions variables selon les services et le niveau dans la hiérarchie… mais je constate finalement que l’invariant majeur et central qui agrège cette grande communauté et lui donne sa spécificité et sa raison d’être, c’est d’abord une radicale insensibilité à l’art, une incapacité à le comprendre par l’émotion : une cécité, une anesthésie visuelle en quelque sorte, un handicap terrible, une incompétence qui serait fatale dans le domaine de la cuisine ou du vin, mais qui là, devient qualifiante… et nécessaire pour entrer dans cette grande famille des gens qui ne comprenant rien à l’art et incapables de l’appréhender par l’intérieur, n’y voit que l’enrobage discursif et en tirent assez de satisfaction intellectuelle, de fierté personnelle et de légitimation professionnelle…C’est tout de même étrange ce retournement des choses, qui fait qu’aimer et comprendre la peinture soit devenu une tare et un motif d’exclusion de l’appareil administratif!

Alors, me direz-vous : il y quarante ans que cela dure…vous pourriez vous y habituer ! Et puis ne connaissez-vous pas le principe de Peter ? Eh bien non, je ne m’y habitue pas… Je ne m’habitue pas à voir Fleur Pellerin nommée Ministre de la Culture à cause de son incompétence avérée et notoire en la matière…une inaptitude d’ailleurs révélée par ce document télé ahurissant où l’on peut la voir se faire donner des conseils par Hollande et Valls, comme des parents à leur fille lycéenne de seconde. Une inaptitude révélée également quand elle propose un loi pour la défense de la liberté d’expression et contre les vandaliseurs de plug anal ou de dirty Corner, alors que son ministère a fait que 95% des artistes de ce pays sont disqualifiés, ringardisés, condamnés à l’invisibilité et donc interdits de fait à l’expression.

Je ne m’habitue pas au fait que l’anartiste Buren, soit devenu la figure emblématique de l’art français en glorifiant l’anesthésie, l’anesthétique, la béance artistique et donc l’incompétence généralisée pour ses acteurs, comme vertus cardinales.

Mr Blistène expliquant la pénétration anale de Koons dans la Cicciolina à un groupe de jeune critiques d’art membre de l’AICA

J’avais vu Mr Blistène, il y a une vingtaine d’années, expliquer à un groupe de personnes âgées du Poitou, les vertus des bandes verticales du susdit Buren… Oui, j’avais vu ça… Mais quand j’ai revu le même Blistène, devenu entre temps, grâce à ses talents de rhétoricien de l’absence d’art et de l’incompétence, directeur du centre Pompidou, expliquer à un groupe de jeunes critiques d’art de l’AICA (voir photo jointe), le mode d’accouplement (en tout bien tout honneur) des parties génitales de Jef Koons avec celles de la Ciccolina, telles qu’on peut les voir sur la photo…croyez-moi, j’ai eu du mal à m’y faire …L’incompétence augmentée du ridicule…oui, on a du mal à s’y faire, mais c’est indispensable pour faire carrière dans l’administration de l’art en France

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2 – Les résistants de la dernière heure

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Atmosphère de fin de règne…Débandade à tous les étages de l’appareil bureaucratico-financier de l’art dit contemporain…Les cuisiniers crachent dans leur potage…Les rats quittent le navire qu’ils ont pourtant construit et dirigé…C’est le grand retournement de veste et la récupération de tout ce qui peut l’être…* Au secours la liberté arrive ! …

Apparaissent donc ces « résistants de la dernière heure » qui vont s’attribuer les mérites de la libération des derniers espaces occupés par eux-mêmes

C’est ainsi que Christian Boltanski le numéro 1 de l’art business français et Hans Ulbrich Obrist, le grand curator international ont organisé à la Monnaie de Paris une expo où les visiteurs pourront emporter gratuitement des œuvres…et ceci pour « changer les règles du jeu » et protester contre le grand marché spéculatif ….je vous joins le lien… Lisez : c’est ahurissant ! http://www.artshebdomedias.com/article/071015-la-monnaie-de-paris-oeuvres-emporter

C’est ainsi que Daniel Buren s’emporte contre le marché de l’art et sa médiocrité…Lui qui ayant de tous temps revendiqué la nullité artistique ne peut être bien sûr taxé de médiocrité puisqu’il s’est toujours in-situé bien au-delà…Et lui qui plus que tout autre en France a bien profité de ce marché qu’il renie aujourd’hui…comme il a renié ses premières propositions verticalement non-artistiques en faisant aujourd’hui des jouets pour enfants très colorés… http://newsoftheartworld.com/daniel-buren-semporte-contre-le-marche-de-lart/

C’est le journal le Monde, haut lieu de la bien – pensance artistique qui laisse passer un dessin de Plantu le rebelle modéré, se moquant de la FIAC…qui laisse passer aussi un texte dénonçant « un art contemporain prisonnier d’une oligarchie »…Le texte est certes bien édulcoré et niais, mais houlala ! quelle audace !

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/10/20/l-art-contemporain-prisonnier-d-une-oligarchie_4793305_3232.html

C’est le nouveau directeur des Beaux-Arts de Paris qui déclare que son école ne sert à rien et qu’il n’y a pas 1% des élèves qui seront artistes..

C’est l’incroyable récupération dont est l’objet l’art brut de la part des ayatollahs d’Artpress et du marché spéculatif…cet art brut , naturellement libre et forcément rebelle à la pensée artistique de classe, et pour lequel ces même ayatollahs entretenaient un grand mépris…

Ce qu’il est donc intéressant d’observer maintenant, c’est par quels fabuleux exercices de contorsion, de retournement de veste, de reniement de soi, de cynisme, d’indignité et d’impudence, les acteurs – mêmes de l’occupation et de la stérilisation de l’art vont se transformer en héros de sa libération.

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3 – Vive la France !

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` L’artistiquement correct hexagonal, tel qu’il est concocté, formaté et subventionné par les services de notre Ministère de la culture, se doit de n’être surtout pas français, mais en priorité international…. Car pour être vraiment contemporain, l’art doit être international. L’internationalité étant désormais constitutive de la contemporanéité. Et l’on se doit d’ éviter tout intérêt trop appuyé pour l’art d’origine française, pour ne pas être accusé de nationalisme nauséabond, de franchouillardise, de xénophobie, de ringardise, de pétainisme, de bidochonisme, de zemourisme, voire de fascisme…Quand dans le même temps on glorifie les terroirs en matière de vins et de cuisine.

L’artiste digne d’attention est obligatoirement de niveau international… surtout pas national et encore moins régional, départemental, rural, communal…ou pire encore : local !.* Je me souviens avoir provoqué une haine meurtrière à mon égard chez le responsable d’une petite galerie ne devant son existence qu’à la subvention de la ville, pour avoir employé à son sujet et par mégarde le terme « galerie municipale »… Erreur impardonnable en effet, quand on sait que ces petites galeries, comme il en existe tant en France au frais des municipalités , ont vocation internationale et sont le lieu exclusif de monstration des œuvres des schtroumpfs dits « émergents sur la scène artistique… internationale »… et non pas locale ! Cruelle ingratitude de ces petites créatures envers ce local pourtant nourricier… Complétée par le fait que les textes sur ces mini-artistes, d’une grandiose inextrabilité langagière, sont systématiquement, et on ne sait trop comment, baragouinés en anglais, langue de la branchouillasserie provinciale et du business art mondial , alors qu’ils ne sont même pas lus dans le cercle restreint des petits schtroumpfs locaux et de leurs proches…

Outre ces petites galeries perfusées à l’argent du contribuable français, qui ont fonction première de se moquer de ce même contribuable et de conchier la franchitude, il y a l’ensemble des dispositifs publics, musées d’art contemporain, FRACs , collections publiques, qui ont privilégié pendant 40 ans l’art autre que français pour leur acquisitions et leurs expositions…

Enfin, dernier exemple : l’exclusion immédiate de ce haut fonctionnaire qui avait émis, il y a 3 ou 4 ans, cette idée insupportable de réserver une partie du Palais de Tokyo pour des expositions temporaires qui puissent rendre hommage à des artistes français bien reconnus en France… On en est au point où, grâce à 40 ans d’un travail ministériel obstiné de déconstruction, de désartification et de « déculturation » masochiste, la France est le seul pays au monde à dénigrer , mépriser son art, à avoir honte d’elle-même, de ses artistes et de sa culture au sens large, quand partout ailleurs elle reste une référence et inspire l’amour, l’envie et le respect…et tout cela au nom d’un politiquement correct qui, pour ne pas « faire pas le jeu du front national » réprime tout « sentiment national » ou patriotisme nauséabond.

Ça a commencé dans les années 70, quand Madame Millet et son ami Templon décrétèrent qu’il n’y avait plus rien d’intéressant en France et en Europe et que le nouveau comme le progrès en art, se situaient désormais outre-Atlantique… Cette radicale prise de position contre l’art français, permit paradoxalement à cette dame de devenir l’égérie de toute la bureaucratie institutionnelle français au service pourtant de l’art de ce pays… Elle permit aussi de prolonger le travail de la CIA qui s’employa pendant plusieurs années après la guerre, à disqualifier la création artistique européenne : opération secrète que le livre de Frances Stonor Saunders a remarquablement décrit et révélé… Jusqu’à ce qu’aujourd’hui, après 40 années de défrancisation de l’art français et d’éradication totale de toute compétence artistique chez les bureaucrates de la culture, elle puisse triomphalement déclarer : « Ce qui caractérise notre époque, c’est la réconciliation de l’État et du génie »…Eh bien oui, grâce à Madame Millet la bureaucratie est devenue géniale ! C’est nouveau, on n’avait jamais vu ça… et c’est probablement ça « l’exception culturelle française » !

Je vous place en illustration jointe une image du résultat de cette « déconstruction » de l’art français menée par l’Etat avec à sa tête Madame Millet et ses armées de sbires … ça se passe en Normandie dans le nouveau centre d’art nommé SHED payé par les collectivités locales , ça s’appelle « Résistance du matériaux » et pour l’occasion on a convoqué et grassement rétribué une belle brochette d’une quinzaine d’incontournables stars de l’art officiel français,( Pierre Ardouvin , Anne Brégeaut, Jean-Paul Berrenger, Jonathan Loppin, Anita Molinero, Aurèle Orion, Bruno Peinado, Simon Boudvin, Sophie Dubosc, Dominique Ghesquière, Véronique Joumard, Claude Lévêque, Jonathan Loppin, Nicolas Milhé, Anita Molinero, Marie Reinert , Delphine Reist.), dont les inévitables et omni-présents Claude Léveque (répulseur de public pour centres d’art) et Anita Molinero (professeur de cramage de poubelles), qui, comme une horde barbare, s’en sont donné à cœur joie pour tout fracasser.. et rendre ainsi un vibrant hommage à cet Etat si génialement « déconstructeur » de l’image de la France et des artistes français , qui les a engendrés.

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3 bis- Comment et avec quoi les « grands collectionneurs » de rien font rayonner l’art français dans le monde

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Je vous ai joint des photos des œuvres des 15 lauréats de l’ADIAF du Prix Marcel Duchamp pour « contribuer au rayonnement international de la scène artistique française »

Le Prix Marcel Duchamp est décerné pour les ans par l’ADIAF (association pour la diffusion internationale de l’art français), « qui regroupe 350 collectionneurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création. l’ADIAF s’est donnée comme mission de contribuer au rayonnement international de la scène artistique française » … « son activité monte en puissance et entend mettre en valeur une création contemporaine hexagonale en pleine effervescence »… peut-on lire sur le site de l’ADIAF…Les lauréats ont ensuite les faveurs du Centre Pompidou, de la Fiac , des innombrables lieux d’art institutionnels en France, et des principales galeries du business – art comme Valentin, Perrotin, Loevenbruck, Kamel Mennour, Lambert, Chantal Croussel, etc

Ces lauréats ainsi propulsés dans les dispositifs institutionnels et sur le marché spéculatif sont donc des produits frais à forte potentialité lucrative pour leurs « collectionneurs » qui les ont choisis…Ils sont aussi la fierté de l’art et de la culture française sur la scène internationale…

Mais moi, je pense que la France n’a pas en être fière, …et ce qui me tracasse le plus c’est de penser que ces 350 collectionneurs qui couvent affectueusement tous ces lauréats, vont perdre inéluctablement , à terme, tout l’argent qu’ils ont misé sur eux…et ça, c’est vraiment cruel pour ces gens aussi dévoués à la cause de l’art français….

Et puis vous constaterez comme moi, que ces prix de la schtroumpfidude post-duchampienne ont une typologie bien spécifique. Il y a en effet chez eux de la répétitivité , de la similitude et du formatage dans l’ordre du « processuel discursif » que je trouve plutôt terrifiant. …comme si l’on avait affaire aux effets d’un processus dégénératif de type endogamique fin de race… Produits monstrueux, non viables et obscènes d’une reproduction incestueuse et consanguine à l’intérieur du milieu clos sur lui-même d’une communauté de tarès de plus en plus délirants autant qu’arrogants… Alors, oui, si j’étais « collectionneur », je ne spéculerais pas un kopek sur ces creux artefacts d’un système de reconnaissance complétement et totalitairement dédié au tout-rien … Avec ses critiques de rien, ses commissaires de rien, ses inspecteurs de rien, ses professeurs de rien, ses performeurs de rien, ses artistes de rien et bien évidemment, pour bien faire le tour complet du rien : ses collectionneurs de rien…

Ci-dessous les images des oeuvres et les noms des lauréats avec l’année d’attribution de leur prix

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3 – Deux dompteurs de mouches, acteurs majeurs de la bouffonnerie artistique officielle française

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les dompteurs de mouches de l’art contemporain français Sur la photo que je vous joins, vous pouvez voir Fabrice Bousteau (chapeau mou crème) rédac chef de Beaux-Arts magazine pour haute bourgeoisie rebelle et subversive, et Raphael Turcat, rédac chef des Indékrotuptibles, magazine des indécrottables bien-pensants de la culture branchée middle class néo-beauf Palais de Tokyo antifachosphère…. Ces deux là sont donc ici ensemble à la biennale d’art contemporain de Lyon, entrain de regarder une accorte médiatrice culturelle leur attraper une mouche dans l’élevage d’asticots proposé par la schtroumpf émergente Marie-Luce Nadal…Mouche qu’elle va attacher à un cheveu, de telle sorte que nos deux compères pourront « l’adopter » et la promener en laisse…(vont-ils ensuite la sodomiser ? C’est la question, car cette pratique ils en sont les champions notoires)

A un tel niveau de crétinerie, on pourrait trouver ça drôle…si ce n’était cette cruauté envers les animaux particulièrement odieuse (Au secours Brigitte Bardot !)…et cette cruauté envers l’intelligence humaine que cela implique…Pauvre France !

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4 – Les malheurs de l’humanité:un « sujet » qui peut rapporter gros…

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Si vous n’êtes pas un artiste digne de ce nom. Si vous ne savez ni peindre , ni dessiner, ni chanter, ni écrire, ni danser, ni cuisiner, ni aimer…si vous n’êtes pas un inventeur de formes…si vous n’avez aucun scrupule, aucune vergogne et aucun respect de vous-même, alors faites comme Adel Abdessemed, dans la souffrance sociétale et les malheurs du monde…Exploitez-moi ça à fond…car ça, c’est un bon sujet dont la charge émotionnelle intrinsèque compensera avantageusement votre incompétence et votre non-créativité …Faites un Zidane de 6 mètres de haut en bronze donnant un « coup de boule « à un joueur italien, faites une video du massacre des vaches dans un abattoir,

faites une sculpture à partir de photos poignantes comme cette petite vietnamienne fuyant les bombes au napalm, comme cet enfant sortant du ghetto de Varsovie… Faites dans la provoc aussi, en écrivant des versets du coran avec de la crotte de chien ou des rondelles de saucisson…faites aussi un christ en croix en fil de fer barbelé…Avec tout cela, vous faites un vrai tabac, un gros buzz, un scandale lucratif…Vous êtes une boite de com à vous tout seul…Vous êtes la coqueluche des chroniqueurs d’art parce que vous leur donnez du « sujet » croustillant…

Vous allez voir Yvon Lambert qui va vous montrer un peu partout dans les Musées et les églises qu’il aura réquisitionnés pour vous, qui va vous organiser, avec la complicité de quelque évèque de province en mal de notoriété, un beau petit scandale qui va faire monter votre cote sur le marché international. On va vous voir partout comme héros polyvalent embrassant toutes les bonnes causes de ce monde, vous allez être courtisé par Fleur Pellerin, vous allez être célébré comme ami de François Pinault et de BHL, comme rebelle et héroïque résistant à toutes les dictatures…et avec ça vous vous ferez des montagnes de pognon…que vous garderez pour vous , sans en reverser un kopek aux bonnes causes que vous avez su opportunément exploiter Plus d’info sur l’expo actuelle au Musée de Vence réquisitionné par Yvon Lambert

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5 – Visitez la FIAC gratis !

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C’est suite à la demande insistante de nombreux lecteurs que je vais vous parler le la FIAC 2015… sans grand plaisir et sans y avoir mis les pieds depuis de nombreuses années en encore moins cette année puisqu’on peut visiter ça chez soi, sur internet , sans avoir à payer les 45 euros d’entrée et sans avoir à côtoyer la population socialement haut de gamme sélectionnée par ce haut tarif d’accès, dissuasif pour le tout venant. Voici le lien qui vous permettra d’y pénétrer gratos et incognito :

http://www.fiac.com/visite-virtuelle-2015/#/the_third_line/

Mais si vous n’avez même pas le courage de visiter virtuellement l’événement, je vous livre ici quelques œuvres que vous pourrez voir pour vous mettre en appétit :

regarde-les rire…ces cons qui regardent ça! un néon de Claude Lévèque intitulé « regarde les rire »..ces cons qui regardent ça ; un gode de chez Vuitton un gode de chez Vuitton un godemichet de luxe dans son écrin cuir et soie de chez Vuitton ; un abri-bus … ben oui ! pourquoi pas ? vous avez à redire ? ; sans titre sans titre des seaux en plastiques rouges avec des lampes d’architecte qui regardent dedans ; sans titre sans titre des seins façon ile flottante dans un saladier en plastique ;

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Mennour du dirty corner de Kapoor du Château de Versailles…et le reste à l’avenant, toujours hors d’accès tant intellectuel que financier bien sûr pour les petites gens…

Même les chroniqueurs d’art du Monde ont trouvé cette Fiac si peu enthousiasmante, qu’ils ont dû s’y mettre à trois, (Dagen, mon pote Harry Bellet et Mamoiselle Lequeux, la bizute de l’équipe, qu’on envoie chroniquer les choses les plus artistiquement scabreuses et qui aime ça la coquine.) pour assumer ce pensum annuel obligatoire et s’en partager la honteuse et coupable responsabilité. Je vous joins aussi, puisque je vous tiens, le lien gratuit aussi vers l’exquise Jennifer Flay qui, En tant que directrice de la FIAC Paris, occupe l’un des postes « les plus glamour du monde de l’art. » comme il est dit dans la présentation: http://www.dailymotion.com/video/xlu5dk_entretien-avec-jennifer-flay-directrice-de-la-fiac_news

La très glamour Jennifer (ex- Germaine Potard dans une vie précédente, mais ayant choisi pour ce job ce pseudo beaucoup plus distingué, aérien et contemporain, avec cette indispensable petite pointe d’accent international) nous explique donc que oui , l’art est certes une valeur refuge monétaire, mais qu’elle est surtout pour les collectionneurs une valeur refuge pour la beauté et la spiritualité… La Fiac est ce haut-lieu de retrouvailles, de reconnaissance et de renforcement des liens entre membres de la hight society du monde entier. On y voit les gens du show biz par centaines, les gens des boites de com, les hauts fonctionnaires de l’art, ceux de la haute tralalacouture avec ceux de la haute tralalaculture paillettes et plug dans le c., avec Jack Lang en meneuse de revue et la petite Pellerin en madamoiselle pipi trois points zéro…Les collectionneurs milliardaires, y accourent donc du monde entier, en quête de spiritualité, de transcendance et de rédemption de leur multiples turpidudes…Car oui, aller à la FIAC a valeur de pelerinage religieux rédempteur pour une population d’adeptes du contemporain qui va de l’oligarque russe inculte cynique ivrogne et cocaïné au modeste culturolâtre middle class de nos provinces françaises qui ne manquerait pour rien au monde cette occasion d’acquérir du supplément d’âme, du signe d’appartenance à une élite socio culturelle sans avoir à débourser un rond ,( sauf pour le voyage et l’entrée), car 800 mille euros les seins en gélatine dans un saladier de plastique, ça ferait certes de l’effet dans le salon auprès des collègues, mais c’est un peu au-dessus de ses moyens d’autant qu’il y a le petit qui fout rien qu’on a dû mettre dans une boite à bac ultra onéreuse..Et sans avoir à fréquenter les galeries sympa et prospectives de sa région qui pourtant présentent de bons artistes pas chers, mais infiniment moins qualifiants pour l’image personnelle que l’achat du simple catalogue de la FIAC… avec pleins de choses rigolotes dedans.

http://www.lequotidiendelart.com/quotidien_articles_detail.php?idarticle=8015

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6- Non, le Prix de sculpture de l’assureur militant n’est pas un fake!

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la sculpture de l’assureur militant

la sculpture de l’assureur militant (2 exemplaires seront réalisés en bronze)

Je vous joins l’image du jeune schtroumf émergent lauréat du prix de sculpture de la vénérable Mutuelle des Instituteurs de France ( l’ assureur militant), contaminée donc elle aussi par la bouffée délirante généralisée de l’art officiel français.. En termes de com, c’est bien évidemment pas bon du tout pour l’image « militante » de cette mutuelle assurance…on aimerait connaître le montage de cette opération et quel est le type de préposé institutionnel figurant dans les instances de jury ou d’évaluation de la « qualité » artistique des candidats.

je vous cite quelque extraits du dossier de presse…il y est question de « beautés indicibles » et c’est assez expectorant je pense pour l’enseignant moyen assuré à la MAIF: « Sculpture pour fenêtre ou sculpture pour observer discrètement la piscine de ses voisins : Florian Viel désire partager et fixer un instant les beautés indicibles et les moments futiles que l’on peut observer par la fenêtre, caché derrière un store. Ce projet trouve sa genèse dans l’expérience vécue par l’artiste, qui, après avoir installé un store véinitien dans plusieurs endroits où il a vécu, a constaté une modification de sa perception des choses tout pendant que son corps restait dans un univers familier. Attitude critique autant qu’humoristique, il est question du songe, du fantasme, et du désir voyeur – assumé ou non – du spectateur camouflé face à la réalité. » Une fiction permet de saisir la réalité en même temps qu’elle se cache » prône Florian Viel, qui à travers sa sculpture à la forme d’un store vénitien, souhaite inviter le regardeur à participer au spectacle des coulisses. » … à verser donc au florilège de la pétillante imbécilité discursive accompagnant obligatoirement l’art dit contemporain.

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7 – Non, le Prix de sculpture du pasquataga Ricard n’est pas non plus un fake !

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l’abus de Ricard..

Je vous joins ci-dessous la photo de l’œuvre du duo de jeunes schtroumpf émergents sur la scène artistique internationale, Florian Pugnaire et David Raffini lauréats du « Ricard Foundation prize »2015…Œuvre très engagée et sociétalement hyper-questionnante, puisqu’il semble que l’automobile que vous voyez ainsi écrabouillée était celle d’un assuré à la MAIF, mais buveur excessif du fameux pastaga dont l’abus comme chacun le sait nuit gravement à la santé physique et mentale… Chacun le sachant, oui, sauf ceux qui en boivent trop justement et dont le jugement gravement altéré leur fait prendre un platane pour un poteau de Buren et une voiture écrasée pour une œuvre d’art…

Je soupçonne d’ailleurs le nommé Marc-Olivier Walher, employé au service de com de la maison Ricard comme curator détaché au Prix Ricard, de se torcher régulièrement au divin et populaire breuvage cher à feu Charles Pasqua, car comment expliquer autrement la nature totalement délirante et hallucinée du texte qu’il a pondu pour présenter cette folle affaire de « l’ordre des lucioles »…et que voici : « L’Ordre des Lucioles s’inscrit dans le fil de ces recherches. On peut parler d’une ontologie inversée “appliquée” dans le sens où il s’agit avant tout de créer les conditions permettant de rendre tangibles ces champs de force et ces mouvements de transformation dynamique. » Ce petit préambule particulièrement pâteux et abscons nous donne déjà une idée de l’état d’imprégnation alcoolique du lobe cervical gauche du locuteur ou s’agence les mots qui sortent de sa bouche ou de sa plume… Et puis ça continue comme ça, dans le même état d’ébriété logorrhéique : « Chaque oeuvre dans cette exposition intègre ces champs de force interagissant entre deux pôles selon des types d’accès différents ; l’emplacement des oeuvres répond ainsi à une logique régie par ces types d’accès.1 Après le film de Pugnaire / Raffini, installé comme une sorte de préface à l’exposition, la structure de Robin Meier peut s’aborder comme un laboratoire de recherche sur les phénomènes de synchronicité entre lucioles, criquets, métronomes et musique générative. Le point d’accès (un laboratoire de recherche) se situe à proximité d’un des pôles (en l’occurrence, l’objet ordinaire), mais une telle structure est très vite happée par une dynamique transformant ce laboratoire ordinaire en champs de force en constante oscillation entre deux pôles. Au fur et à mesure que le visiteur traverse les espaces d’exposition, les accès proposés fonctionnent tels des curseurs glissant inexorablement vers le pôle opposé à celui de l’objet ordinaire. L’œuvre de Grace Hall s’aborde en plongeant la tête dans les eaux d’un tonneau pour entendre des poèmes qui se mêlent aux résonances de notre propre corps et dont l’écoute est subordonnée à notre capacité pulmonaire ; celle de Brognon/Rollin invite à élaborer une image mentale des pourtours d’une île, tâche absurde en raison du mouvement continu des vagues qui effacent tout point fixe ; l’atelier de Thomas Teurlai s’attaque à l’extraction des métaux précieux présents dans certains appareils informatiques, tentative amateur vouée à l’échec et qui ne donne à voir que ses processus de transformation (on serait tenter de dire “de transfiguration”) ; la jambe de l’artiste Julien Dubuisson a été moulée autour du bras de sa compagne, dévoilant un espace négatif qui transforme la notion même de corps humain ; enfin, le camion de Pugnaire Raffini impose sa présence physique, déploie ses lambeaux écorchés et s’approche au plus près du pôle opposé à celui que l’oeuvre de Robin Meier vient affleurer. Entre ces deux pôles, des champs de force, que L’Ordre des Lucioles vient nourrir. »… Et c’est signé Marc-Olivier Wahler qui pourra vous dire aussi la fameuse recette de la dinde au whisky…

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8 – Sauve qui pneu! voilà les « casseurs »!

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En Normandie on avait déjà eu un élevage de poules dans la Galerie Marcel Duchamp…aujourd’hui on a l’exposition « Résistance des Matériaux ». au SHED avec une quinzaine de stars de l’art officiel français, dont les inévitables et omni-présents Claude Léveque (ambianceur ) et Anita Molinero (crameuse de poubelles) Une grande première, et à plus d’un titre, va avoir lieu samedi 19 septembre 2015 à Notre-Dame-de-Bondeville. Le SHED, un centre d’art contemporain, va ouvrir ses portes au public dans l’ancienne usine Gresland.

l’art français est en mauvais état

l’art français est en mauvais état au SHed normand* Un pari fou porté par une coalition d’artistes plasticiens qui ont financé eux-mêmes l’acquisition des murs. Pierre Ardouvin et Anne Brégeaut, Jean-Paul Berrenger, Jonathan Loppin, Anita Molinero, Aurèle Orion et Bruno Peinado sont de l’aventure. Le tout nouveau Centre d’art contemporain de Normandie investit un lieu patrimonial unique, témoin d’un glorieux passé industriel : une ancienne fabrique de mèches pour bougies, par la suite reconvertie en filature. Typique de l’architecture industrielle du XIXe siècle, le bâtiment de 1500 m2 est composé de onze travées avec une toiture à redans, en dents de scie, encore appelés sheds. Le SHED comprend un espace d’exposition de 500 m2 environ, une résidence d’artistes avec logement et atelier pour des projets temporaires. Le tout complété par des ateliers et zones de stockage individuels. Un espace dédié au jeune public sera animé par Sophie Grassart qui proposera aussi des stages durant les vacances, ainsi qu’un rendez-vous hebdomadaire, le lundi après l’école. Avant la réalisation des travaux d’aménagement prévus sur une année, le SHED fête son ouverture avec l’exposition « Résistance des Matériaux ». L’occasion d’une confrontation entre création contemporaine et patrimoine industriel normand avec les visions de Pierre Ardouvin, Jean-Paul Berrenger, Simon Boudvin, Sophie Dubosc, Dominique Ghesquière, Véronique Joumard, Claude Lévêque, Jonathan Loppin, Nicolas Milhé, Anita Molinero, Marie Reinert et Delphine Reist. Meubles en lévitation, fourgon renversé, bombes dégoulinantes de mousse polyuréthane… les créateurs ont interprété la résistance des matériaux selon leur inspiration et imagination. « Une problématique commune aux ingénieurs et aux sculpteurs », avance Julie Faitot, commissaire de l’exposition. Pour cette première, Haropa-Port de Rouen, partenaire du SHED, a prêté une cinquantaine d’outils et matériels utilisés sur les quais et dans les ateliers de réparation navale. Marie Reinert, vidéaste et plasticienne, va « mettre en scène » ces objets, accompagnés de légendes précisant leur fonction. A l’occasion de cette première exposition, visible jusqu’au 15 novembre, le SHED lancera également ses éditions: douze posters d’artistes en série limitée.

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9 – L’affaire du sous-artiste lorrain

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La catégorie du “sous-artiste” est-elle conforme aux valeurs de notre République? L’injure publique est-elle réservée à une race supérieure d’affranchis? : un communiqué de Phil Donny, artiste lorrain* le sous-politique qui hait les sous artistes

le sous-politique qui hait les sous artistes

Le 10 avril 2015, le conseiller régional UDI Jean-Luc Bohl, président de Metz-Métropole et ardent défenseur du Centre Pompidou Metz m’a traité de “sous artiste” en séance plénière du Conseil régional de Lorraine. Suite à cette insulte, j’ai pensé mettre cette affaire entre les mains de la justice, option vite oubliée par manque de moyens financiers. Dans un courrier adressé au président Jean-Pierre Masseret et à tous les élus, j’ai demandé que mon diffamateur fasse amende honorable et présente ses excuses. Ce geste d’apaisement n’a pas été fait et M. Bohl a persisté dans son déni, attitude indigne d’un responsable politique de son niveau. Il contrevient en toute conscience aux principes fondamentaux de notre constitution à savoir le droit au respect et à l’égalité de chacun. Il inscrit dans les paroles et les actes une discrimination digne des pires tyrannies modernes et instaure un apartheid entre artistes officiels du réseau et les “sous artistes” ou “artistes dégénérés” comme on disait en des temps obscurs. Le président Jean-Pierre Masseret (PS) dans un mail qu’il m’a adressé le 1er juin 2015 désapprouve l’élu UDI en ces termes: “Nous condamnons en effet les propos tenus par Monsieur Jean-Luc Bohl. Nous continuerons d’insister pour que des artistes régionaux puissent être accueillis dans un espace du Centre Pompidou Metz. Bien à vous.

Cette affaire est un cas d’école, une vérification ultime et en la plaçant cette sur le terrain de l’éthique et de la déontologie je vais vérifier, et tous les citoyens de ce pays avec moi, si le dérapage de M. Bohl restera impuni et si sa famille politique aux valeurs humanistes (UDI) tolère un tel dérapage sans réagir, se faisant ainsi complice de cette faute injustifiable et condamnable. Ce sera aussi l’occasion de vérifier sur le fond si l’indignation des uns et des autres n’est pas sélective, si elle n’a pas cette propension à hiérarchiser les victimes car je n’ai eu aucun soutien de la part de ceux qui dans la culture, la presse, les médias et dans tout le barnum germanopratin spectaculaire se répandent souvent en procureurs télévisuels, en inquisiteurs impitoyables et en inrockuptibles dispensateurs de la pensée magique officielle. A tous ceux-là et à tous les fonctionnaires culturels, je pense à M. Serge Lasvignes* et à Mme Emma Lavigne**, je rappellerai ces mots de Charles Péguy: “Une seule injure à l’humanité, une seule injure à la justice surtout si elle est universellement, légalement, nationalement, commodément acceptée, un seul crime rompt et suffit à rompre tout le pacte social, tout le contrat social, une seule forfaiture, un seul déshonneur suffit à perdre, d’honneur, à déshonorer tout un peuple.” Notre Jeunesse (1910) J’attends de tous ceux-ci, qu’après la blessure vienne le temps de la réparation. Phil Donny

Serge Lasvignes est président du Centre Pompidou

Emma Lavigne est directrice du Centre Pompidou Metz www.galerieduloup.eu  

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10 – Oh, le bel art contemporain !

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Une oeuvre sociétalement questionnante

En tous cas c’est tout comme…aussi beau qu’ un tas de fripes de Boltanski, que ces œuvres accumulatives et sociétalo-questionnantes produites par milliers par nos schtroumpfs émergents, que la plus grande montagne d’ordures de Palerme où le financial artrist Maurizio Cattelan avait organisé un cocktail pour une centaine de ses collectionneurs happy few oligarques milliardaires, Mais non, je plaisante, il s’agit seulement d’une vue rapprochée de la surface de ces immenses iles flottantes de déchets plastiques tournoyant au milieu des grands océans et qu’on appelle « le septième continent »… Alors, est-il permis d’établir un lien ou un apparentement entre ces « compositions » plastiques excrétions d’une humanité malade, et cet art contemporain , excrétion putride également d’un art lui aussi malade ?

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11 – Fleur Pellerin propose une loi pour la liberté de la création et contre les vandales, barbares, extrémistes, obscurantistes, populistes et fachos comme vous et moi…

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Voici quelques extraits du discours qu’elle a prononcé à L’assemblée Nationale pour la présentation de son projet de loi : « La création artistique est libre : c’est le premier article de la loi sur lequel vous êtes invités à vous prononcer » dit elle aux députés…Car « Si nous n’empêchons pas les velléités des extrémistes et des malveillants qui se nourrissent de nos peurs pour s’en prendre aussi aux artistes, rien ne le garantira. Si nous n’empêchons pas de nuire les artisans du retour à l’ordre moral, et tous ceux qui s’arrogent le droit de définir ce que l’art peut ou ne peut pas dire, rien ne le garantira. » Une loi opportune en effet, poursuit-elle « quand l’installation d’un grand artiste, exposée dans le parc de l’un de nos plus célèbres monuments est défigurée, saccagée, profanée même par des vandales …lorsque des spectacles sont annulés, des expositions poursuivies par la vindicte de militants qui s’érigent en censeurs et en pourfendeurs d’un art qu’ils disent « dégénéré » Ainsi pour Madame Pellerin, ce qui est grave et qui nécessite de légiférer, ce n’est pas tant qu’après 40 ans de désartification ministérielle, 95% des artistes soient exclus, méprisés, disqualifiés, paupérisés à l’extrême, au profit d’une esthétique d’Etat lié au grand marché spéculatif… non, pour Madame Pellerin, ce qui grave, c’est que quelques rares scandalisés par le cynisme , l’impudence et l’obscénité de ce financial-art, passent à l’acte avec quelques graffitis… On voit bien que Madame Pellerin, ne sait rien, ne comprend rien, … et que sa tête est bourrée de tous les poncifs d’un politiquement correct imbécile et de plus en plus dépassé.. Tout cela dépasse les limites de l’affligeant… Tout comme cet extrait du documentaire télé où l’on voit Hollande et Valls lui donner des conseils, comme à une gamine…Non, vraiment on n’y croit pas !

https://www.facebook.com/gerard.guero/videos/10153614898334547/?pnref=story

La petite ingénue Pellerin est plus forte que Mérimée, Lang, Malraux réunis* (Article de l’excellent Eric Conan dans Marianne)* Il faut se méfier de la futilité. On se gaussait de Fleur Pellerin. Même Canal + moquait son inculture revendiquée devant les caméras. Un ministre de la Culture qui ne lit pas. Et qui en pouffe de rire. Insignifiance inoffensive, pensait-on. A tort. La frivolité ne fait pas que des bulles. Elle peut détruire. Sans aucune mauvaise conscience. C’est en bonne voie avec le projet de loi Liberté de création, architecture et patrimoine voté en première lecture à l’Assemblée. Seul son bref article 1er – « La création artistique est libre » – a fait l’objet de commentaires. Pour s’en amuser encore. Mais la sociologue de la culture Nathalie Heinich y a vu plus que de la démagogie : « Cette loi créerait une catégorie de citoyens à part, les artistes ayant un privilège, une impunité juridique, ce qui poserait un problème constitutionnel. » A l’appui de cet article 1er, Fleur Pellerin a invoqué la polémique du Vagin de la reine d’Anish Kapoor, cette installation qui a légalement vandalisé une partie du parc de Versailles. Un indice. Ou un lapsus. Car le reste de sa loi promeut une autre liberté. Celle de détruire. Les vieilles pierres. Les vieux jardins. Les vieux quartiers. La mobilisation des professionnels du patrimoine contre ce projet de loi désormais devant le Sénat a eu peu d’écho. C’est pourtant un siècle et demi d’une législation protectrice, lentement tissée de Prosper Mérimée à André Malraux et Jack Lang, que Fleur Pellerin saccage. http://www.marianne.net/fleur-pellerin-plus-forte-que-malraux-lang-reunis-100237568.html

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12 – Une grave crise psycho-patho-maso au Magasin d’art contemporain de Grenoble comme son nom l’indique

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Grand machin inutile et coûteux

Comme vous le lirez dans ce texte du Monde du Monde et dans l’ article de « le-beau-vice » (Mlle Leibovici je présume ?) c’est le grand désordre en ce haut lieu de l’ineptie art contemporain canal officiel . …Comme si l’appareil d’Etat donnait des signes de nécrose présageant son imminent affaissement sur son propre pourrissement interne… On dit pour expliquer la crise, que les tensions psychogènes sont d’origine structurelle…moi je pense que c’est l’art dit contemporain lui même qui , par son inhérente perversité, est pathogène et destructeur pour ses acteurs mêmes.. Alors que va bien pouvoir faire le maire écolo de Grenoble avec ce grand machin moribond, inutile et coûteux qui est l’exemple même du gaspillage, du non-respect de l’environnement et du développement non-durable de l’art? http://le-beau-vice.blogspot.fr/2015/09/casseroles-cramees-laffaire-du-magasin.html

Aux dernières nouvelles, Les artistes du financial art viennent en aide au magasin qui affronte une grosse crise et dont le directeur est gravement dépressif

http://le-beau-vice.blogspot.fr/2015/09/casseroles-cramees-laffaire-du-magasin.html

C’est une première en France. Dix artistes font don d’une oeuvre au profit d’un centre d’art, le 4 décembre, chez Sotheby’s.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/pauline-simons/grenoble-les-artistes-se-mobilisent-pour-le-magasin-03-12-2014-1886471_1963.php

Je viens cependant d’avoir le témoignage d’un ex – élève des beaux-arts de Lyon, qui, au cours d’un stage au Magasin de Grenoble avait été chargé de transporter à la déchetterie une trentaine d’oeuvres d’un groupe d’artistes installationnistes qui avait exposé là quelques années auparavant et qui devenaient encombrantes…Ces couillons, s’ils les avaient gardées, ils auraient pu les vendre aujourd’hui chez Sothebie’s…Et puis, quand on voit les artistes du star business art se cotiser pour renflouer les caisses de l’Etat culturel, c’est vraiment un comble!… Et puis, on voit bien là le peu de valeur et le mépris que l’institution accorde à ses propres produits, qui ont pourtant coûté cher en argent public..* Alors, Comment voulez-vous que le directeur de ce magasin des farces et attrappes artistiques ne soit pas gravement déprimé lui-même?

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12 bis – « Crea-cœur » à Annonay : l’antidote du Magasin de Grenoble

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Si l’affaire du Magasin de Grenoble illustre bien tout ce que l’art dit contemporain agrège inextricablement de stupide, d’inepte, d’odieux, de cynisme, de non-viable, d’obscéne, de cuistrerie, d’arrogance, de négatif, de pathogène, de déprimant, de désespérant ( et j’en passe) …. il existe fort heureusement des quantités d’initiatives périphériques, modestes, « antidotes » de cette potion empoisonnée constitutive de l’art dit contemporain, porteuses d’espoir et restauratrices du Sens. « Créa-cœur » à Annonay est une de celles-ci.

La ville d’Annonay, qui compte en Ardèche environ 20 000 habitants , est de celles qui ont subi de plein fouet la désindustrialisation, à laquelle s’ajoute le départ des petits commerces vers les grandes « zones commerciales » de périphérie. Un tiers des logements de cette ville ne sont donc pas occupés et des rues entières du magnifique centre historique ont vu la quasi totalité de leurs boutiques fermer…

C’est donc la ville d’une interrogation de fond, existentielle, et qui dépasse le seul problème de son devenir propre. Pourquoi ne pas positiver cette « dépression » et ne pas saisir cette occurrence pour faire d’Annonay le lieu d’expérimentation de nouvelle valeurs, de nouveaux comportements sociaux, dont l’avénement est inéluctable partout ailleurs si cette humanité veut se survivre…

Et qui mieux qu’artistes et artisans d’art pourraient être les pionniers de cette prospective ?

Et c’est bien ce qu’ont pensé Monsieur le Maire et ses adjoints : redynamiser l’ensemble de la cité à partir de la venue des nombreux artistes et créateurs de toutes sortes, à qui il possible d’offrir à des coûts de location défiant toute concurrence des centaines de spacieux logements, boutiques et ateliers dans le centre historique.

Alors, si cela vous dit de déménager des grandes villes surchargées pour une ville d’Ardèche sympa et pratique, ouverte à toutes les aventures novatrices, vous pouvez ouvrir le lien ci-dessous et voir ce que cette incroyable Annonay vous propose

http://www.cc-bassin-annonay.fr/-Pepiniere-des-metiers-d-art-et-de-.html

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13 – Opacité, blanchiment, conflits d’intérêts, financiarisation…youppi!

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dérogation systématique aux lois éthiques et juridiques, etc. sont les ingrédients constitutifs de l’art dit contemporain … Voici un livre sur le sujet : Monika Roth, auteure de «Nous entrons sur le marché de l’art» et administratrice d’Ethos Services SA, Genève, dénonce les conflits d’intérêts et l’opacité du marché de l’art. Elle accuse la transformation de l’idée de port-franc à travers la durée illimitée du stockage http://www.letemps.ch/economie/2015/10/15/art-propice-blanchiment-argent

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14 -Les indécrottables de la bien-pensance

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Les indécrottables de la bien-pensance artistique et de la crétinerie incrustée bien profond ne sont pas qu’aux Indécrottuptibles, magazine de la culturasse néo-beauf … Ainsi, puisque la France décline sur le marché de l’art, puisqu’il n’a Pas d’artistes français à la FIAC, puisque Trois monuments de Paris occupés par 3 artistes américains avec la bénédiction de l’Etat et de Pinault, etc… le think tank Terra nova, proche du Parti socialiste, préconise-t-il, pour sortir de cette situation alarmante, des solutions dans le genre : « Cela ne marche pas, donc pour que ça marche, rajoutons-en une couche et surtout ne changeons rien au fond, continuons à :

former les artistes au business en Ecole d’art donner aux schtroumpfs émergents encore plus de subventions -perfuser et reperfuser encore et toujours avec l’argent public que l’Etat n’a plus demander de l’aide à Pinault et autres oligarques

In-dé-crot-tables vous dis-je ! http://www.telerama.fr/scenes/marche-de-l-art-la-france-recule-terra-nova-specule,133135.php

Claude Bartolone en prototype d’indécrottable

Il n’y a pas que les Indékrotuptibles, magazine de la gauche culturelle néobeauf, qui soit indécrottables…il y a Libé bien sûr qui donne la parole à Claude Bartolone (président de l’Assemblée nationale) qui veut encore « plus d’art et mieux d’art »…la formule ne veut rien dire mais elle est dite avec véhémence et la conviction qui sied à son insignifiance de fond…et vous trouverez ici le lien vers un modèle de langue de bois par accumulation de clichés et de formules d’une flamboyante niaiserie, mais convaincue de sa pertinence pour alimenter le débat…Il préconise courageusement « une politique culturelle ambitieuse afin de répondre au vandalisme d’œuvres d’art. » dont ont été les victimes l’ « enculoir » de la place Vendome et le « sale coin » de Versailles des financial –artist Mc Carty et Kapoor… Mais comment faire comprendre à Mr Bartolone que ces deux produits financiers ont tout intérêt à être vandalisés pour faire du buzz et être ainsi valorisés sur le grand marché médiatico-artistico-financier mondial ? Au point d’ailleurs qu’on se demande si ces vandales ne sont pas manipulés par les boite de com de ces « artistes »….Comment lui faire comprendre que ces artistes-là, et lui – même, et des centaines d’autres de la gauche bien pensante sont les alliès objectifs du FN qu’ils prétendre combattre ? Comment faire comprendre à des gens du type Bartolone et Fleur Pellerin parfaitement arc-boutés sur leur « liberté d’expression pour les exploiteurs de l’art », que les vandales ce sont eux, politiciens obtus, qui contribuent à exclure, ringardiser, mépriser 95% des artistes plasticiens français et à les interdire de visibilité, de reconnaissance et de droit à l’expression…

PS : ya pas quelqu’un parmi vous qui pourrait faire suivre ce texte à Bartolone pour alimenter le débat et au titre de la démocratie participative http://www.liberation.fr/debats/2015/10/23/pour-l-ile-de-france-claude-bartolone-veut-plus-d-art-et-mieux-d-art_1408310?xtor=rss-450

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15 – Les champions de l’impudence auto- nettoyante

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Buren vient de vitupérer contre le grand marché de l’art, Biennale de Venise, Dokumenta, etc., en disant que tout y est de plus en plus médiocre… lui non compris bien évidemment http://newsoftheartworld.com/daniel-buren-semporte-contre-le-marche-de-lart/* Et Aujourd’hui, j’apprends, par la lettre hebdromadaire de Mr Chalumeau, que Boltanski se met lui aussi à cracher dans la soupe et à se cracher sur lui-même et sa propre fortune planquée en Suisse (voir une de mes précédentes chroniques)

http://www.artshebdomedias.com/article/071015-la-monnaie-de-paris-oeuvres-emporter

Quand on voit les acteurs d’un système cracher sur celui-ci qui les a starisés et enrichis, on se dit qu’il y a deux explications possibles

1- que ce système contient ses propres mécanismes de régulation ou d’auto-nettoyage

2- ou bien que ce système est tellement fort qu’il est aussi capable de se nourrir de tous les crachats qu’il reçoit

Qu’en pensez-vous ?

Voici le texte de Chalumeau : « Le marché de l’art ne connaît pas de crise, et la FIAC devrait battre ses records en termes de chiffre d’affaires et de fréquentation. On peut s’en réjouir avec admiration. On peut aussi s’indigner de cette débauche de luxe destinée à faire venir le monde de l’argent qui est devenu le même que le monde de l’art dit contemporain. Cette indignation est la position de Christian Boltanski, artiste de renommée mondiale, mais allergique à ce que représente désormais la FIAC, et qui lui déclare la guerre ces jours-ci. Il s’agit d’un événement qu’il ne serait pas exact de qualifier « exposition », dont le titre est Take Me (I’m Yours) et le sous-titre « tout doit disparaître », qui occupe jusqu’au 8 novembre le splendide hôtel de la Monnaie construit sous Louis XV, événement conçu par Christian Boltanski à partir d’une exposition de 1995 à la Serpentine Gallery de Londres, en complicité avec son directeur, le vibrionnant Hans Ulrich Obrist. L’intention « non dite » des compères est assez claire, et Boltanski la dit quand même : « Notre projet non dit est que, dans cinquante ans, plus personne ne se souvienne de la FIAC, et qu’on se souvienne de cette exposition. Cette exposition restera dans l’histoire de l’art, la FIAC ne restera pas dans l’histoire de l’art ». Boltanski a demandé à plus de quarante artistes, et non des moindres (Fabrice Hyber, Yoko Ono, Lawrence Weiner, Gilbert & George, Douglas Gordon…) de ne surtout pas réaliser d’oeuvres mais de proposer des petites choses ou des jeux aux visiteurs qui pourront les emporter : comme dit Patrice Maniglier dans le catalogue : « les choses sont plutôt mises à disposition, abandonnées à une sorte de pillage auto-organisé ». Or ces choses sont le fait d’artistes, donc d’une certaine façon, c’est de l’art, mais en même temps le contraire des oeuvres très chères de la FIAC. En somme, poursuit P. Maniglier « c’est comme si, avec Take Me, vous créiez un dispositif où l’on pourrait dire qu’il ya « de l’art » comme on dit « de l’air », sauf qu’en fait c’est virtuel, car ça ne devient de l’art que si ça devient une oeuvre d’art, et les opérations par lesquelles ça devient une oeuvre d’art sont en fait à la charge des visiteurs ». Boltanski, proche de Fluxus, disciple de Beuys a bel et bien suscité du véritable « art contemporain » au sens voulu par son maître : un art qui efface le marché de l’art, puisque tout le monde peut devenir artiste. Comment mieux contester l’autre art contemporain, celui de la FIAC, le commercial réservé aux riches ? »

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16 – A Besançon, on préfère la schtroumpfitude hélvète

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Je lis ça sur un communiqué de presse que je viens de recevoir : « Plus que jamais » l’école d’art de Besançon , « joue la carte du transfrontalier avec la Suisse »…. « pays majeur dans l’art contemporain ». Ainsi, cette année encore, l’ISBA poursuit-elle sa fixette sur la Suisse (pays majeur dans l’art contemporain…) et propose en ses murs :

Martin Jacob :un émergent suisse

1. Une table ronde « Créations et expériences transfrontalières » avec des artistes suisses et animée par Laurent Devèze , directeur de l’école, agrégé de philosophie et éminent critique d’art international.

2. Le vernissage de l’exposition de Martin Jakob (voir image jointe d’une œuvre intitulée « Un peu de sueur, de sciure, des clous. Rien »

3. Une visite commentée de l’exposition « Ligne Aveugle »… néanmoins visible à la Grande Galerie, du 30 septembre au 12 novembre. (ça vaut le détour !)

Pour plus d’infos sur la schtroumpfitude hélvète à Beusançon: http://wesuisse.weebly.com/

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17 – Buren en contrat avec Moltonnelle

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Un fidèle correspondant m’informe ce matin que Buren vient d’inventer, après les flêches à roulettes pour le Musée d’Amiens, le PQ à rayures pour la marque Moltonnelle. Cela permettra de questionner la relation entre le papier et le rectum, ce qui serait un apport supérieure à la dialectique du torchage d’anus. Ce petit contrat avec Moltonnelle, est à fort potentiel lucratif, comme des tas d’autres précédents pour les sacs Vuitton, les étiquettes de bouteilles de pinard, etc, avant la chute finale et l’explosion de la bulle spéculative qu’il contemplera depuis en-dessous le plancher des vaches, comme Vito Acconci contemplait les passantes en se branlant dans sa galerie (Seedbed). Un autre fidèle, m’informe que le même Buren, après avoir attaqué en justice la Ville de Lyon, l’éditeur de cartes postales, et des tas d’autres gens, vient de s’en prendre aux passages cloutés qu’il estime être un intolérable plagiat de son œuvre…

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18 – Quand le président de la critique d’art française fait une fixation sur le « cyber-corps »…

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Mr Cuir , président de l’AICA France (à droite avec cheveux jaunes)

Raphael Cuir est le Président de l’AICA -France, un poste qu’il a amplement mérité pour 3 raisons majeures – pour la haute tignasse jaune qu’il arborée pendant plusieurs années avant son élection (on voit sa chevelure sur l’image jointe en entretien avec Arnaud Labelle-Rogeoult, professeur de foutage de gueule à l’Ecole Beaux-art Villa Arzon de Nice)

– pour son compagnonnage avec l’une des stars du bureaucratico-business art system français, la célèbre Orlan, qui démarra sa carrière avec son fameux « baiser de l’artiste » à la FIAC en 72 et qui se fera ensuite transformer le corps et le visage de nombreuses fois…

– pour avoir dirigé le recueil de réponses à la question « Pourquoi y a-t-il de l’art plutôt que rien ? » (Archibooks, 2014)

Il organise aujourd’hui Les Assises du corps transformé du 9-10 octobre 2015 à Montpellier, sur le thème « Cyborg : Généalogie d’un stéréotype » « Le cyborg ou cyber-corps est le fruit de la fusion de l’Homme, être organique, et de la machine, objet technique. Autrefois sujet de science-fiction, il fait aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien » dit-il… Il sera également le modérateur, au CAPC de Bordeaux, de la Table ronde sous la direction de l’AICA France et de la plateforme curatoriale « le Peuple qui manque »,?sur le thème « L’art contemporain et ses repères spatio-temporels : trames d’un art globalisé, flux et dynamiques de pouvoirs? »… »..

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20 – Amalgamons, amalgamons, il en restera toujours quelque- chose !

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Ou l’on voit que la bien-pensance artistique d’Etat, met sur le même plan la destruction d’oeuvres d’art de Daech et les attaques dont ont été l’objet les grossièretés de Plug anal de Mc Carthy et le Dirty corner de Versailles…l’amalgame est d’une malhonnêteté et d’une perfidie à vomir… l’oeuvre de Mc Carthy ( le gros cochon gonflé) que je vous joins ci-dessous, n’a pas encore été attaquée par les talibans…faut-il le regretter? voici un communiqué du centre pompidou La destruction des oeuvres d’art Paroles 19 octobre 2015, à 19h30 (1h30) Grande salle – Centre Pompidou, Paris Entrée libre dans la limite des places disponibles Effet de l’iconoclasme, du vandalisme et de l’ignorance, la destruction des œuvres d’art, question d’actualité brûlante mais aussi historiquement très ancienne, s’impose aujourd’hui à notre réflexion avec un regain funeste. Des bombardements des Talibans contre les bouddhas géants de Bamiyân, (Afghanistan), en mars 2001, jusqu’à la démolition toute récente de certains monuments antiques de Palmyre, c’est une même fureur anticulturelle qui secoue le monde….Par ailleurs, nombre d’œuvres contemporaines sont partout attaquées et endommagées par leurs détracteurs qui joignent de plus en plus souvent le geste à l’opinion.(là, vous voyez la perfidie de ces petites ordures fonctionnarisées comme telles?)

Le Centre Pompidou consacre une soirée exceptionnelle à ce sujet le lundi 19 octobre, en Grande Salle, à 19h30. Introduction par Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou. Communications de Laurence Bertrand Dorléac, professeur d’histoire de l’art à l’Institut d’études politiques de Paris/Science Po, Véronique Grandpierre, historienne de la Mésopotamie et Thomas Hirschhorn, artiste. Débat animé par Jean-Pierre Criqui, responsable du Service de la parole. Renseignements : Ines Henzler, ines.henzler@centrepompidou.fr Organisateur : DDC / Paroles, J-P Sylvie Criqui

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21 – Les chiens de garde de l’artistico-politico-correct

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Même écrabouillés, Les pitt-bulls chiens de garde du politiquement correct sont toujours prêts à mordre… Tels l’ esthétiseur relationnel, Nicolas Bourriaud, Viré pourtant à cause de son incompétence de la direction de l’ ENSBA-Paris, on le croyait retiré du monde de l’art…et bien non, il vient de s’ exprimer? sur son compte facebook à propos de l’article du Monde signé par Aude de Kerros : « Il est donc possible aujourd’hui, dans ce quotidien, de publier une prose d’extrême-droite quasi délirante. Les inspecteurs de la création, je suis bien placé pour le savoir, n’ont absolument aucun pouvoir de décision ; ils interviennent en cas de problème. Ils ne participent pas davantage au financement des expositions : d’ailleurs, le ministère ne finance plus d’expositions depuis des lustres. Bref, ils ne « décident pas de l’art en France ». Pas plus que la finance mondiale n’est aux mains des sages de Sion. Comment ce tissu d’âneries peut-il être publié sans contradiction au moment, justement, où l’état se désengage de toutes parts »…hargneux l’esthétiseur ! http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/09/28/peut-on-critiquer-l-interaction-de-l-art-et-du-marche-sans-etre-qualifie-de-reactionnaires_4775451_3232.html

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22 – L’art prisonnier des oligarques incultes , ivrognes et cocaïnés….même le Monde le dit…

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http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/10/20/l-art-contemporain-prisonnier-d-une-oligarchie_4793305_3232.html

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23 – Dirty corner : Le coin sale

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Mesdames et Messieurs la photo d’exultants et triomphants impudents, à l’entrée de leur dirty corner… On y voit le financial artist Kapoor au milieu et son financial galerist Kamel Mennour entourés de quelques volailles de basse cour ministérielle… Ils sont hilares font une vulve d’honneur pour célébrer leur victoire sur tous les réacs, barbares, fachos, populistes anti-contemporains, qu’ils viennent d’affronter courageusement …

Mais on se demande tout de même, qui les a mandatés pour saccager la pelouse de Versailles et y déposer leur grosse obscénité…Quelles sont les réseaux , les instances de décision, leur localisation dans l’appareil, leur légitimité…Quelles ont exactement les personnes intervenantes ….Quels sont les montages financiers, les rétributions diverses, etc? ça, on devrait parvenir à le savoir, si les critiques d’art faisaient leur travail, n’étaient pas soumis à l’appareil de désinformation et si l’art contemporain n’était pas un Etat de non-sens et de non-droit…Alors oui, vous pouvez exulter, messieurs- dames,et être fiers de vous!

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24 – Sous les vêtements, l’ordre contemporain passez la Monaie

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L’expo «Take me (I’m yours)» de Boltanski à la Monnaie de Paris suintante de niaiserie sado-maso… Ça résonne comme le refrain lancinant tout suintant de niaiserie sado-maso du nouveau tube planétaire d’une Rihanna, Beyoncé ou Miley Cyrus, d’une de ces icônes lubriques de la pop porn qui, fières de leur plastique érotisée et de leur libido hyper boostée, aiment exhiber leurs strings en enfourchant un joujou phallique géant. Ça s’affiche comme un eventFacebook pour l’inauguration du dernier club électro en vogue où vont s’agglutiner tous les hipsters branchés de la capitale. Et ça s’expose comme un vide-dressing vintage fréquentés par les trentenaires nostalgiques des années 90 et des Levi’s 501 taille haute dont les trous se faisaient avec l’usure du temps. Alors tube, club, friperie, de quoi ce « ça » est-il le nom? Et bien, rien de tout cela ou en fait si, de tout cela justement …car il s’agit de la nouvelle installation fourre-tout d’art contemporain mise en scène à la Monnaie de Paris. Le titre : « Take me (I’m yours) » ce qui donne en français « Prends-moi (je t’appartiens) »…

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25 – « Je suis une merde » déclare Claude Lèvèque

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Ce n’est pas moi qui le dit, c’est lui, la star du financial art français Claude Léveque, qui expose partout cet hiver ainsi qu’au Louvre…Voilà ce qu’on peut lire à son sujet dans Libération, organe officiel du politiquement et artistiquement correct.. : » L’artiste français, exposé partout cet automne «Je suis une merde.» Ce sont les mots de Claude Leveque, écrits avec un tube en néon mauve en 2001. Qui ne se sent pas un jour une pauvre bouse ? Ces sensations d’échec ou blessures intimes, Claude Lévêque les signe avec des néons, fragiles illuminations dans les ténèbres d’une société aliénante. Antiphrases des enseignes de supermarché, ses tubes fluorescents expriment la peur, en lettres tremblées : «Nous sommes heureux», «Vous allez tous mourir», «Goût à rien», «Pluie pourrie»,«Pourquoi vivre ?» Pourtant, tout semble lui réussir. A 62 ans, l’enfant de Nevers a été invité par d’importants musées internationaux et a représenté la France à la Biennale de Venise. Le Louvre lui offre une résidence de deux ans : l’éclair rouge qui zèbre la pyramide de Ieoh Ming Pei, la nuit, c’est lui. Cet automne, il électrise banlieue et lieux huppés pendant la Fiac. Officiel. Boulimique. Hyperactif. »* L’artiste français, exposé partout cet automne «Je suis une merde.» Ce sont les mots de l’artiste, écrits avec un tube en néon mauve en 2001. Qui ne se sent pas un jour une pauvre bouse ? Ces sensations d’échec ou blessures intimes, Claude Lévêque les signe avec des néons, fragiles illuminations dans les ténèbres d’une société aliénante. Antiphrases des enseignes de supermarché, ses tubes fluorescents expriment la peur, en lettres tremblées : «Nous sommes heureux», «Vous allez tous mourir», «Goût à rien», «Pluie pourrie»,«Pourquoi vivre ?» Pourtant, tout semble lui réussir. A 62 ans, l’enfant de Nevers a été invité par d’importants musées internationaux et a représenté la France à la Biennale de Venise. Le Louvre lui offre une résidence de deux ans : l’éclair rouge qui zèbre la pyramide de Ieoh Ming Pei, la nuit, c’est lui. Cet automne, il électrise banlieue et lieux huppés pendant la Fiac. Officiel. Boulimique. Hyperactif……

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26 – Le nouveau look schtroumpf émergent

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Parce que vous êtes encore et malgré tout de gauche, vous achetez comme moi, en les alternant, Le Monde, Libé, l’Obs, qui sont les supports de la senestre bien-pensance et le lieu d’expression des ayatollahs du politiquement et artistiquement correct…Ce qui est déjà très énervant…Mais le plus exaspérant avec ces trois canards, c’est que le week end ils ajoutent un supplément, qu’on est obligé d’acheter pour 2 euros de plus, et qui nous donne autoritairement des conseils de mode qu’on n’a pas demandés, pour les habits, les chaussures, les caleçons, bijoux, les chaussettes, cravates, les montres, les parfums etc…comme si, au politiquement correct il nous voulaient nous imposer un vestimentairement correct… Je vous ai scanné un exemple assez typique de ce que ces trois journaux de gauche nous proposent tous les dimanche en matière d’accoutrement et de look branché… Ce jeune bipède a vraiment une tête typiquement art contemporain, schtroumpf émergent tout juste diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon ou de la Villa Arzon, visiteur assidu du Palais de Tokyo, du Consortium de Dijon ou- mieux encore – du laboratoire espace cerveau du l’institut d’art contemporain de Villeurbanne… l’air languide, dépressif, antipathique, renfrogné, tuberculeux ou emphysèmateux, un peu taré consanguin fin de race, au-delà du décadent…la classe quoi !

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27 – Art contemporain recherche pour jobs à la con :

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25 concepteurs-linguistes, 4 énarques, 12 outragés catholiques, 18 vandales agréés, 13 commissaires- briseurs, 6 gros niqueurs d’art, 8 vendeurs de cutters à la sauvette, 53 installateurs, 9 excrémenteurs, 5 millionnaires chinois, 11 incubateurs d’artistes 2.0, 1 directeur d’usine pétrochimique, 4 figurants nus http://www.slate.fr/story/108695/art-contemporain-foire-nouveaux-jobs

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28 – Elle a humé la moquette humez-moi cette moquette!

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L’artiste émergente, Anne Le Troter, révélée en 2014, lors de la triennale d’art contemporain de Craponne sur Arzon (1)(Haute Loire), s’inspire pour cette expo de moquette déroulée, de l’histoire du lieu de la galerie subventionnée BF15 (du nom de la célèbre variété de pomme de terre à frites), précédemment occupée par un ancien magasin de revêtements de sol, les « Sols modernes ». Elle propose une installation sonore intitulée « Les mitoyennes » dans laquelle des zones d’action et de langage cohabitent dans un même espace temps. Un ensemble de structures déploie des moquettes de couleurs comme autant de plateaux d’enregistrement et de surfaces d’écoute »…et c’est bien sûr en résonnance avec la Biennale de Lyon 2015, avec le soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, en partenariat avec Grame, centre national de création musicale, le Musée d’art contemporain de Lyon, Le scarabée et Sols modernes… Plus d’infos : http://labf15.org/

1- Craponne sur Arzon est la ville du fameux saucisson de la maison Pourat, fournisseur officiel de la Biennale d’art contemporain de Lyon et de son directeur.

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29 – De somptueux locaux pour la fellation du néant

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Je vous joins des photos des grandioses et somptueux locaux d’exposition de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, où l’on peut voir quelques œuvres éparses de la couvée 2015 de jeunes schtroumpfs émergents diplômés avec les félicitations du jury… Magnifiques lieux dédiés donc à la seule auto-célébration des produits de la consanguinité d’un système à visée internationale mais farouchement clos sur lui même … On imagine bien quelle pourrait être la vraie utilité de ces lieux fort onéreux pour les finances publiques s’il étaient utilisés pour montrer l’extrême richesse et la diversité de la création réelle régionale ou nationale, pour montrer quelques unes des 5 ou 6000 œuvres acquises par la ville et le département et qui croupissent dans quelques caves,hangars et églises désaffectées, et honorer ainsi la mémoire de quantité de bons artistes disqualifiés par l’arrogance et la stupidité des gens de l’appareil d’Etat qui ont tous les privilèges et se sont accaparés des dispositifs publics

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30 – L’art contemporain à l’épreuve de la sociologie

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Pour ne pas mourir idiot, ou , en tous cas, ne pas mourir empoisonné par l’invraisemblable glose relative à l’art dit contemporain, que vous aurez bue jusqu’à la lie, vous avez déjà lu le livre de la sociologue de l’art Nathalie Heinich : « le paradigme de l’art contemporain »… Il vous faut absolument lire maintenant son livre qui vient d’être réédité, « La sociologie à l’épreuve de l’art » où la sociologue, grâce à ce « méta-sujet » qu’est l’art, devient méta-sociologue, et explore les limites de la neutralité axiologique du scientifique qui veut savoir « objectivement » comment ça marche, pour aller vers une « neutralité engagée » dans la mesure où la volonté de savoir et comprendre est un engagement éthique sinon esthétique, puisque ce dernier est interdit au sociologue… Tout comme la sociologie en pays soviétique conduisait au goulag ou à l’hôpital psy, la sociologie en art contemporain conduit au rejet et à l’hostilité de tous ses acteurs qui ne veulent surtout pas savoir de quelle mécanique ils sont les marionnettes et de quoi cet art dit contemporain est le nom et le produit. Je vous ai copié ici des extraits où Nathalie Heinich évoque ce rejet venant ce qu’elle appelle les « intermédiaires », autrement les rouages du système* 31 – le livre Comédie de la critique de Jean-Philippe Domecq,

va paraître le 5 novembre. à lire absolument

Artistes sans art ?, Misère de l’art et Une nouvelle introduction à l’art du XXe siècle réunis dans un seul et même volume.

Ce que l’on a nommé « l’art contemporain » et qui a donné lieu à la dernière « Querelle idéologique du XXe siècle », aura duré trente ans. Aujourd’hui, tout le monde s’aperçoit qu’il y avait matière à tri sévère, tant la spéculation financière et la spéculation intellectuelle ont embrayé sur des œuvres qui ont tout du spectacle publicitaire. Autour de ces totems ou hochets, le marché mondial a pris une ampleur telle qu’elle peut bien tout noyer. Le lecteur trouvera donc dans ce volume des clés pour comprendre ce qui s’est passé, ce qui fut dit, comment on a produit et promu pareilles démarches artistiques. C’est expliqué et raconté face aux œuvres, mais aussi en campant les attitudes et les modes qui les ont entourées. Les arguments et contre-arguments discutés constituent un vaste test idéologique d’ensemble qui, au total, révèle l’époque telle qu’elle s’est projetée sur ce qu’on nommera historiquement « l’Art du Contemporain ». Édition revue et enrichie par l’auteur, Jean-Philippe Domecq est romancier, essayiste, membre du comité de rédaction d’Esprit et ancien responsable des pages culturelles de Marianne. Retrouvez l’auteur sur son blog : http://leblogdedomecq.blogspot.fr/

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32 – Treize artistes qui me plaisent

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« C’est bien joli de critiquer le système et les artistes qu’il produit, mais dites-nous aussi ce que vous aimez !… » C’est une remarque que l’on m’envoie fréquemment…Je réponds que si je flingue le dit-système, c’est parce qu’avec seulement une centaine de financial artists surmédiatisés, ce système inique occulte la vraie richesse et l’extraordinaire diversité des milliers d’artistes que l’on peut aimer et une création qui n’a jamais été aussi abondante et de qualité et n’a jamais été aussi facile d’accès grâce à internet. Alors oui, il faut flinguer… mais aussi dire ce qu’on aime Voilà donc douze artistes qui me plaisent, choisis parmi des centaines que j’aime autant, de tous pays, et que l’on peut découvrir sur internet. Je vous fournis pour chacun une image et le nom…et vous pouvez aller les rencontrer sur leur site.

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morel emile
pascal Vochelet
philippe Crocq
jean pierre Ruel
mickael Bethe-selassié
cedric georgel
corrine Julien
Damian Michaels
Andrew Wyeth
florent mattei
mickael Bethe-selassié

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Biographie de Nicole Esterolle

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Nicole Esterolle. Artiste, critique d’art, galeriste ? peu de gens connaissent l’identité réelle de la personne connue ou non, qui se cache sous ce pseudonyme… mais ses chroniques irrévérencieuses font fureur sur le web depuis trois ans.

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Schtroumpf Emergent

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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, critique, critique d’art, exposition, installation, Nicole Esterolle, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Anita Molinero, Anne Brégeaut, Art contemporain : là où l’incompétence et la cécité sont qualifiantes - Chronique no 64 par Nicole Esterolle, Aurèle Orion, Éric Zémour, Brognon/Rollin, Bruno Peinado, Charles Pasqua, chronique n° 64, Claude Bartolone, Claude Lévêque, David Raffini, Delphine Reist, Dominique Ghesquière, Florian Pugnaire, FRACs, Frances Stonor Saunders, Grace Hall, Jean-Paul Berrenger, Jean-Philippe Domecq, Jonathan Loppin, Julien Dubuisson, La bouffonnerie de l’art contemporain, Le Prix Ricard, Le Prix Ricard - billet d'humeur par Nicole Esterolle, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Madame Millet, maison Ricard, Marc-Olivier Wahler, Marc-Olivier Walher, Marie Reinert, Montage: Boucher et Lecland, Nathalie Heinich, Nicolas MILHÉ, Nicole Esterolle, Nicolle Esterolle, Pierre Ardouvin, Pugnaire / Raffini, Ricard Foundation prize, Robin Meier, Simon Boudvin, Sophie Dubosc, Stroumpf Emergent, Templon, Thomas Teurlai, Un livre : « La bouffonnerie de l’art contemporain », Véronique Joumard, Vive la France !, Vive la France ! Par Nicole Esterolle / Billet d'humeur

GEERT GOIRIS – SLOW DISSOLVE / Espace Quai1 (FR)

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Pareidolia 2015 / GEERT GOIRIS
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GEERT GOIRIS
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SLOW DISSOLVE
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11 nov – 19 déc 2015
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Dans tout le travail de l’artiste – que ce soit dans ses paysages, dans ses images d’architecture ou dans ses portraits plus sensibles – on retrouve cette volonté de déplacer le signifiant « de la sphère du réel vers le royaume des idées, » Ces images instillent un sentiment d’étrangeté qui ne se trouve pas « en soi » dans ces clichés, mais qui est déclenché par la sensibilité et la perception du spectateur. Les photographies de Geert Goiris structurent ce qu’il appelle le « réalisme traumatique », créant un environnement mystérieux, qui incite à se pencher de plus près sur une réalité inhabituelle, sur l’étrangeté potentielle des choses sorties de leur contexte.

Pour l’exposition « Slow Dissolve » présentée à l’Espace Quai1, il présente sous forme de projections les séries « Whiteout » et « Prophet », ainsi que cinq photographies tirées de « Resonance » et de « Continental Drift ». Ces images sont regroupées ici pour leur potentiel narratif ainsi que pour leur capacité à générer des lectures ambivalentes et une atmosphère particulière, mêlant mysticisme et animisme.

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GEERT GOIRIS

Né en 1971 en Belgique, Geert Goiris vit et travaille à Anvers. Il a notamment présenté des expositions solos au FOAM d’Amsterdam (2015), à la Hamburger Kunsthalle (2010) ou à Art Basel Statements (2009). Son travail est présent dans de nombreuses collections à travers le monde : au Seattle Art Museum, au Musée de la photographie d’Anvers ou au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris pour n’en citer que quelques-unes. En 2008, il remporte le Grand Prix international de photographie de Vevey présidé par Balthasar Burkhard pour réaliser « Whiteout ».

Durant le vernissage le musicien Polar proposera une performance en relation au travail de Geert Goiris. Cette proposition fait suite au projet collaboratif « Constellation Polar » présenté par les deux artistes à Paris en mars 2015 au Centre Culturel Suisse.

 

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Espace Quai1
Place de la Gare
3 CH – 1800 Vevey
T. +41 (0)21 922 48 54
Site (ici)
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: 3 CH – 1800 Vevey, Art Basel Statements (2009), Balthasar Burkhard, BELGIQUE, Centre Culturel Suisse, Constellation Polar, CONTINENTAL DRIFT, Espace Quai1, Espace Quai1 - Place de la Gare, FOAM d’Amsterdam (2015), Geert Goiris, GEERT GOIRIS - SLOW DISSOLVE / Espace Quai1 (FR), Hamburger Kunsthalle (2010), Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Montage: Boucher et Lecland, Prophet, résonance, Seattle Art Museum, SLOW DISSOLVE, Whiteout

Brigitte Zieger – Women are different from men / PARIS PHOTO (FR)

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Brigitte Zieger
Women are different from men 16
Print with eye-shadow and glitter on paper
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Brigitte Zieger 
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[stand A11]‏
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Galerie Odile Ouizeman

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PARIS PHOTO 

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12.15 Nov 2015
GRAND PALAIS PARIS
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Nous sommes très heureux de vous accueillir pour cette 19e édition de Paris Photo.

Plus de 140 galeries, provenant de 33 pays, seront à l’honneur sous la nef du Grand Palais où elles présenteront œuvres historiques et travaux contemporains. Se joindront à elles 27 éditeurs internationaux offrant un panorama complet du médium photographique.

 

Attention oeuvres piégées Une caractéristique générale des oeuvres de Brigitte Zieger est qu’il s’agit d’images piégées, de petits machineries à mettre en question l’attrait et le rôle de l’art, tout en nous rendant celui-ci toujours et encore nécessaire, dans un de ces féconds et insolubles paradoxes de la modernité.

 

Systématiquement semble-t-il, le regardeur est attiré, séduit, puis pris au piège de son goût pour de si belles images : une lecture poussée jusqu’au bout révèle en effet une autre face du monde, et derrière les apparences et les apparats de la beauté et de la sérénité apparaissent les signes de toutes sortes de violences. L’intrication des deux niveaux de lecture n’est pas toujours concrétisée de la même manière, il peut s’agir de formes qui en habitent d’autres comme des virus (dans les découpages par exemples), il peut s’agir de points de vues contradictoires (pour certaines sculptures), il peut s’agir de renversements opérés dans le temps d’une vision (pour les vidéos), ou dans la duplicité des signes mis en oeuvres (par exemple les jolis scintillements de la série Eye Dust, dus aux paillettes intégrées à l’ombre à paupière utilisée, mais qui figurent aussi des débris de métal incandescents et mortels). Jamais assurément Brigitte Zieger ne nous laisse regarder tranquilles, sans doute ne l’est-elle guère ellemême, et pour ces deux intranquillités nous lui en savons gré.

 

Pas question donc pour Brigitte Zieger d’embellir l’espace sans contrepartie. Son jeu semble consister à produire des oeuvres d’art parfaitement désirables (élégance des formes, qualité du dessin, prestance de la présentation, humour, érotisme parfois, subtilité sémantique) mais qui pour autant ne cesseront de rappeler que le monde est une aire d’infinies destructions, aliénations, oppressions… Une aire où le pouvoir s’exerce partout aveuglement. Des oeuvres, donc, qui disent et interrogent notre capacité à accepter l’existence de violences de tous ordres, à ne pas les voir, à garder « les yeux largement fermés ».

 

Philippe Fernandez

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BAITED ARTWORKS I would like to draw attention to a general characteristic of Brigitte Zieger’s work which is far from insignificant, the fact that it is made up of an insidious machinery questioning art, without however ceasing to imply that it is still, inevitably necessary, in one of these prolific and insoluble paradoxes of post-modernity.

 

Indeed the viewer is systematically drawn towards, and seduced by, his or her taste for such beautiful compositions, before becoming ensnared; for what lies within them are what everyone feels are the visible signs of all kinds of violence. The intricacy of those two levels of reading is not always concretised in the same way; sometimes it can be forms that subtly inhabit others like a virus (the cut out papers for instance), sometimes it can be contradictory perspectives (for some sculptures), inversions made in a glimpse (the videos), or the duplicity of signs (in Eye-Dust, the pretty shimmering effect is the result of the use of the eye shadow powder, yet it is also a reminiscent symbol of deadly incandescent fragments of metal. Brigitte Zieger is perpetually preventing us from watching serenely, perhaps due to the fact that she herself is not so serene, and for that we are grateful to her.

 

No question of her embellishing the space without a price. Her work seems to waver between the schizoid desire to produce esthetically desirable artworks (elegant forms, quality of the drawing, allure, humour, subtle semantics, even eroticism sometimes), and the need to continually remind us that our world is made up of infinite destruction, alienation and oppression. Disillusioned artworks which question our capacity to integrate a social contract that is a minefield of every kind of violence, and to keep one’s “eyes mainly closed” upon it.

 

Philippe Fernandez (translation by Carmela Uranga)

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Grand Palais

Avenue Winston Churchill75008 Paris

En savoir plus sur le Grand Palais

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dates et horaires

12-15 novembre 2015

Heures d’ouverture:-Jeudi 12, vendredi 13 et Samedi 14

12:00 – 20:00

-Dimanche 15

12:00 – 19:00

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Galerie Odile Ouizeman

10/12 rue des Couture Saint-Gervais

75003 Paris

+33 1 42 71 91 89
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, performances, photographie, réflexion, vernissage Tagged: 19e édition, Agathe Moulonguet, amana, Anabel Boukhitine, Aperture Foundation, Audrey Leclerc, Aurélia Bourquard, Avenue Winston Churchill, Bérénice Georges, BMW, BMW Art Culture, Brigitte Zieger, Brigitte Zieger - stand A11 / PARIS PHOTO (FR), Candy Paradise 2015, Chase Art Collection, CHRISTOPH WIESNER, Claudine Colin, Cy Twombly, DAVID LACHAPELLE, Enea Righi, FLORENCE BOURGEOIS, GALERIE DANIEL TEMPLON​, Galerie Odile Ouizeman, Giorgio Armani, GRAND PALAIS PARIS, Hans Peter FELDMANN, J.P. Morgan, JAMES CASEBERE, Jitish Kallat, Josephine Dabilly, Katherine Colin, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Li Wei, Matthieu Nicol, Montage: Boucher et Lecland, Nan Goldin, Natasha Caruana, Olga Vasiljeva, Paris Photo, PARIS PHOTO - 12.15 Nov 2015 / GRAND PALAIS PARIS (FR), Paulo Nozolino, Pernod Ricard, Philippe Fernandez, Pierre & Gilles, Raphaëlle Lecomte, Stéphane Duroy, VIK MUNIZ, Women are different from men
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