Vous êtes invité(e) au vernissage de l’exposition La moitié du monde est une femme – Féminisme et écritures des femmes au Québec, 1969-1987 qui met en lumière les grande lignes du féminisme québécois et de la création au féminin dans les années 1970 et 1980.
Cette parole hors la loi, qui n’avait pas de lieu reconnu pour se dire, s’écrire et se publier, explique Hélène Hotton, s’est forcément manifestée par effraction, avec les moyens du bord, comme le montrent les graffitis écrits à la bombe aérosol, le papier bon marché et l’aspect fait maison des livres et des journaux féministes ou encore les photographies de manifestations, qui sont sombres et souvent mal cadrées, à mille lieues des éclairages flatteurs et des poses étudiées habituellement réservés aux images de la femme idéale. » Cela se traduit tout spécialement dans le geste de rature à la bombe aérosol et dans l’utilisation de slogans-chocs tels que le « Québécoises deboutte! » de la cellule Action-choc du Front de libération des femmes du Québec. La parole devient artéfact.
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