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Néanmoins, compte tenu de l’envergure de notre espace montréalais, c’est ici qu’a lieu la majorité de nos projets et expositions. Pour la rentrée culturelle, nous sommes heureux de vous présenter trois expositions individuelles sur le thème de la nature et de son interprétation. Les trois artistes en question : Judith Berry, Henri Venne et Colleen Wolstenholme partageront leur vision et leur fascination pour l’environnement.
C’est toujours avec le même plaisir que nous vous accueillerons.
Bien à vous. Rhéal Olivier Lanthier François St-Jacques Codirecteurs / Co-Directors
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Henri Venne: Episodic L’artiste livre sa production photographique la plus récente par laquelle il arpente les possibilités de représentation de la contemplation de paysages. Ainsi, Venne plonge l’observateur dans l’incarnation picturale de la relation symbiotique qui se déclenche lorsque la mémoire photographique traduit l’acte sensible de se mémoriser. Or, les réminiscences captées ici révèlent des représentations d’une vision purement émotive — sensorielle — plutôt que descriptive. Elles évoquent l’intervalle où les souvenirs s’encapsulent ; l’activation de la mémoire épisodique.
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Judith Berry: The Lives We’re Making Pour cette exposition Les vies qu’on façonne, Berry expose plusieurs de ses plus récentes peintures à l’huile. Les étonnants paysages qu’elle met en scène par la peinture à l’huile incitent à la contemplation, puisque ces territoires familiers sont malgré tout empreints d’un aspect irréel. Les teintes terreuses et verdâtres juxtaposant des tons sur tons et les formes sinueuses et organiques nous transportent dans l’illusion d’un paysage bucolique naturel. Cependant, un second regard plus attentif révèle plutôt un environnement contrôlé dans sa croissance selon le désir humain.
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Colleen Wolstenholme: Apropos Obsolescence L’œuvre de Colleen Wolstenholme aborde l’obsolescence de l’humain en ce sens qu’il a recours à la technologie afin de créer un langage qui puisse être compris, analysé, et qui permet d’interpréter des hyperobjets (par exemple les phénomènes météorologiques ou l’activité neuronale). L’information ainsi interprétée est simplifiée et perd en exactitude. Ayant thermoformé une feuille de plastique sur une structure de métal constituée d’alvéoles et construite de façon aléatoire, l’artiste crée un écran élémentaire, dont chaque cellule représente un neurone. La pièce clignote selon une séquence prédéterminée, présentant un champ neuronal dans sa plus simple représentation et rendant visible l’interaction entre les neurones.
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Art Mûr Berlin
Hessische Str. 9,
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Porte clés en cuir tressé et métal(ici)