Né à Puente de Génave (Jaén, Espagne), en 1969, Santiago Ydañez est considéré comme l’un des jeunes peintres espagnols bénéficiant d’une importante reconnaissance internationale. Dans son cas particulier, il ne s’agit pas d’une phrase toute faite puisqu’il a déjà présenté ses créations à Zurich, Milan, Berlin, Bergen, Monterrey, Sao Paulo ou encore Toronto. Entre autres récompenses, il a obtenu le Prix de Peinture ABC en 2002 et le Prix de Peinture Génération 2002 de Caja Madrid en plus de l’obtention de la Bourse du Collège d’Espagne à Paris décernée par le Ministère de la Culture en 2001. Son œuvre est exposée dans de nombreuses institutions telles que le Musée National Reina Sofia de Madrid. Actuellement, Santiago Ydañez vit et travaille entre Berlin et Grenade. Son travail se base sur l’observation, inspiré par les souvenirs de l’enfance qu’il mêle à ses questionnements culturels, son amour de l’histoire de l’art et de la littérature.
“Les visages m’attirent et aussi les masques. Je travaille presque toujours sur des sentiments très essentiels que peuvent partager un animal et un être humain. Au niveau viscéral nous sommes identiques. Je cherche une sorte de sentiment d’absence presque mystique, proche de la sublimité romantique quoique marqué par une plus grande agressivité. Je n’essaie jamais de modeler un seul sentiment mais je peins des sentiments suffisamment amples pour qu’ils puissent suggérer des choses différentes. Par ailleurs les sujets variés m’intéressent et pas seulement le visage, par exemple l’iconographie religieuse en général, l’art baroque, les motifs qui ont trait à l’enfance ou les images d’animaux ». Santiago YDAÑEZ
.
.
.
Artiste invitée
María Ángeles DÍAZ BARBADO
« Le paysage est la nuit »
.
Cette artiste plasticienne, née en 1969 à Granada (Espagne), s’exprime aussi bien par la photographie que par la peinture. Elle est professeur à la Faculté des Beaux-Arts de Malaga. Ses créations principalement monochromatiques se caractérisent par la subtilité et la richesse des nuances soutenues par un langage suggestif et non descriptif. Celui-ci, au-delà de l’expression de la sensibilité proprement dite, souligne un intérêt pour des aspects eschatologiques comme la mort ou le temps perceptibles, en plus du choix même de l’objet, dans une atmosphère obscure et parfois tendue.
.