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​Exposition​​s​ de Marie-Eve MARTEL et d’Hélène DORION / Centre d’exposition de Val-David (CA)

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Marie-Ève MARTEL 
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Lieux de connaissance
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Jusqu’au
22.05.16 
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Vernissage
03.04.16
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Les deux feuillets du corps, le dedans et le dehors articulés l’un sur l’autre. […] Le chiasme est cela : la réversibilité. Maurice Merleau-Ponty.

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Lieux de connaissance ou connaissance du lieu ? L’espace de la nature et celui de la culture s’entrecroisent au sein de l’installation de Marie-Eve Martel qui met en contrepoint deux constructions symboliques : la mythique cabane du philosophe et poète Thoreau où il écrivit Walden où la vie dans les bois et la bibliothèque Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l’Université Yale. Deux perspectives cohabitent et se rencontrent le temps d’une mise en scène. D’une part, il y a la vue imaginaire de l’intérieur de la cabane de Thoreau que réinvente Martel dans une série pénétrante de grands tableaux. Chacun d’eux creuse plus à fond la mise en abîme de la nature même de l’être : « explore-toi toi-même » comme l’écrivait Thoreau. De l’autre, il y a la reconstruction de la bibliothèque qui laisse voir à travers un infime oculus les rayons vertigineux du savoir livresque. À la charnière du visible et de l’invisible, du lisible et de l’indicible, l’exposition de Martel revient en fait sur les rapports essentiels entre bâtir, habiter et penser tout en questionnant notre manière d’être.

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Marie-Ève Martel vit dans les Basses-Laurentides. Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques et récipiendaire de plusieurs prix et bourses, elle a obtenu notamment en 2010 une bourse de recherche et création du Conseil des arts et des lettres du Québec et la Bourse de la Fondation Elizabeth Greenshields, à trois reprises (2008, 2009 et 2011). Artiste en résidence, elle a oeuvré en 2015 au Centre Sagamie (Alma), en 2011 au Vermont Studio Center (États-Unis) et, en 2009, à l’Atelier de l’Île de Val-David ainsi qu’au Klondike Institute of Art and Culture (KIAC), à Dawson City dans les Territoires du Yukon. Depuis 2007, elle a participé à plusieurs expositions collectives et a présenté de multiples expositions individuelles au Québec et au Canada (Montréal, Jonquière, Amos, Gatineau, Val-David, Lévis, Carleton-sur-mer, Repentigny, Saint-Boniface [Manitoba] et Edmonton [Alberta]).

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Hélène DORION 

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Le temps du paysage
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Vernissage

03.04.16

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Parution du livre Le temps du paysage dans le cadre de la Semaine de poésie des Laurentides en collaboration avec l’Association des Auteurs des Laurentides.

 

 
 

Un poème est une peinture invisible. Une peinture est un poème visible. Guo Xi

L’exposition et la parution du livre Le temps du paysage d’Hélène Dorion aux éditions Druide font suite à une résidence d’artiste à Umbertide, Ombrie, en Italie. Dans son studio de travail, l’écrivaine constate que « ce paysage s’impose chaque jour davantage comme un espace qui me révèle mon horizon intérieur […] Levant ainsi la frontière entre le dedans et le dehors, le paysage qui s’impose quotidiennement à ma vue s’ouvre comme une fenêtre et me devient intime ». Oui, la question du paysage nous pose celle de notre rapport à la nature, « la nature comme l’autre côté de l’homme » écrivait Merleau-Ponty – quand là, nous ne sommes ni dedans ni dehors mais dans un espace de réversibilité où l’extérieur et l’intérieur gravitent l’un autour de l’autre. Comme l’enchaînement de la vie et de la mort, le chiasme du visible et de l’invisible. Apparaît alors l’idée « d’inviter les images elles mêmes à dialoguer avec les mots » en même temps qu’avançait l’écriture du livre. Ainsi « photographier est – comme écrire – une manière de saisir la lumière et les ombres qui se posent sur le monde », relate Hélène Dorion. Au tréfonds de cette écriture de lumière repose l’image vivante d’une perte : c’est dans l’enceinte de ce paysage que l’écrivaine apprit que son père était mourant.

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Née à Québec, Hélène Dorion choisit en 1984 de s’établir dans les Laurentides où elle enseigne la littérature au CEGEP de St-Jérôme jusqu’en 1990. En 1993, elle reçoit le Grand prix de la culture des Laurentides. Dès 2006, l’Hexagone publiait une rétrospective de son oeuvre Mondes fragiles, choses frêles poèmes 1983-2000. L’auteure de plus d’une trentaine d’ouvrages (récits, poésie, essais, albums jeunesse) traduits et publiés dans plus de 15 pays est récipiendaire de nombreux prix prestigieux, entre autres, les prix des Écrivains francophones d’Amérique, Anne Hébert, Alain Grandbois, du Gouverneur général du Canada, Mallarmé, Charles-Vildrac, Senghor, Aliénor, Festival international de Poésie de Roumanie, Wallonie- Bruxelles. Officière de l’Ordre du Canada et Chevalière de l’Ordre national du Québec, elle a aussi été élue à l’Académie des Lettres du Québec et à l’Académie des Arts d’Oraea de Roumanie. En 2015, l’écrivaine est invitée par les Violons du Roy à participer avec eux à des concerts en joignant sa voix à leurs musiques.

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Centre d’exposition de Val-David
2495, rue de l’Église
Val-David (Québec)
J0T 2N0
Tél. 819.322.7474
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, débats, dialogues, Discussion, exposition, installation, Lancement, lecture, lectures, lettres, littérature, Livre, photographie, pictural, réflexion, vernissage

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