MARK JENKINS
Après une résidence de quatre mois à Montréal, l’artiste américain Mark Jenkins présentera des nouvelles œuvres dans une exposition solo intitulée REMIX à la fondation Arsenal art contemporain à compter du 18 mars. Cette présentation, au thème sombre et humoristique, tente de recréer et de faire voyager dans le temps certaines des plus célèbres œuvres de l’histoire de l’art occidentale.
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Pour ce projet, Mark Jenkins a transformé des oeuvres iconiques auxquelles il a ajouté une touche de culture contemporaine. On compte parmi ces oeuvres : Le Baiser de Gustav Klimt avec Gene Simmons dans le rôle principal, une version BDSM de La Naissance de Vénus par Botticelli (renommée Après la naissance de Vénus), la Pieta de Michel-Ange réimaginée en une version gore de boucle d’or et un papa ours coupable, ainsi qu’un remix de la célèbre photo Déjeuner sur un gratteciel. Pour cette dernière, l’artiste a remplacé les ouvriers par des terroristes armés de bombes, d’armes automatiques et d’un bâton à selfie. Selon l’artiste, cette oeuvre tente « de mettre en lumière l’ironie qui émane de ces nouveaux « ouvriers destructeurs » à l’ère de l’après 11 septembre. »
Jenkins est un artiste autodidacte qui a fait son arrivée sur la scène artistique internationale grâce à son armée d’installations urbaines et une invitation de l’artiste britannique Banksy en 2006 pour participer à une exposition de groupe à Londres. Les oeuvres de Jenkins sont avant tout des installations urbaines qui transforment la rue en scène. Scène sur laquelle ses sculptures se fondent dans le décor et entrent en contact avec des passants qui deviennent, malgré eux, des acteurs de ce théâtre. L’artiste utilise du scotch d’emballage pour mouler ses modèles et créer ainsi des oeuvres hyper réalistes. Pour son projet à l’Arsenal, il s’est inspiré de membres de la communauté artistique montréalaise ainsi que de collectionneurs, d’artistes et de professionnels du milieu. Jenkins a exposé à travers l’Europe, ainsi qu’en Asie, en Amérique du sud, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Avec ce projet, Arsenal art contemporain accueille la première exposition solo de Mark Jenkins au Canada.

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