Voici deux images. La première est celle d’un tableau de Jacques Flechemuller où l’on voit un personnage masculin montrant ses fesses. La deuxième est une photo de Jacques Henric où l’on voit sa compagne Catherine Millet montrant aussi ses fesses…
Il paraît que Jacques Henric va porter plainte pour plagiat, contre Jacky Flechemuller , car il estime que celui-ci s’est accaparé indument de son concept « présenter ses fesses ».
Cette affaire serait sans grand intérêt, si ce n’était la notoriété et l’importance historique des trois protagonistes.
Catherine Millet d’abord : fondatrice de magazine Art Press, organe officiel de la pensée artistique d’Etat ; auteure d’un « dictionnaire de l’art contemporain » qui fait référence dans les réseaux bureaucratico-financiers de l’art ; auteure du best-seller « La vie sexuelle de Catherine M. », traduit en 15 langues, vendu à 900 mille exemplaires en Corée (du Sud) ; égérie et inspiratrice de rêves érotiques torrides pour des centaines de professeurs, fonctionnaires et curators d’art contemporain français.
Jacques Henric, son compagnon et photographe, critique d’art, essayiste et romancier, ami de BHL et Mathieu Pigasse, et personnage très représentatif de cette vieille gauche radicale et rebelle, que l’on dit identitaire et bien-pensante en matière d’artistiquement correct comme de politiquement impeccable.
Jacques Flechemuller, artiste bas-ardéchois connu pour être le peintre le plus consternant de l’hexagone. Refusé par tous les FRAC et jamais nominé pour le prix Marcel Duchamp , pas plus que pour celui du pastis Ricard ou de la MATMUT. Exposant toutefois dans une galerie New Yorkaise et dans celle d’Eva Vauthier à Nice ( malgré les réticences de son père Ben Vauthier).
Il se peut que l’avocate Agnès Tricoire, ténor de la propriété intellectuelle, s’occupe de défendre les droits de Jacques Henric et des fesses de sa compagne, comme elle s’était occupé de défendre ceux de la pissoire du Centre Pompidou quand un ami à moi, énergumène nommé Pierre Pinoncelli, avait compissé et fracassé au marteau le célèbre « Fountain » de Marcel Duchamp( avec , disait-il l’autorisation du dit Marcel)
Bref, on est pas sorti de cette croquignolesque affaire qui faire juridiquement cas d’école, qui va déclencher encore une grosse polémique médiatique… et faire monter la cote de mon ami Flechemuller sur le marché spéculatif international.
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