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Quand les grands pervers fouteurs de gueule internationaux du financial-art sévissent aussi dans les jardins d’enfants : à Lyon, un mammouth pourri à 800 000 euros…Un bon sujet d’investigation pour les journalistes et les critiques d’art indépendants locaux, nationaux et internationaux…769 000 euros exactement ont été dépensés pour la sculpture du farceur international Ugo Rondinone installée dans le parc de Miribel Jonage, près de Lyon. Cette espèce de serpillière molle, sale et pendouillante d’inanité (voir image jointe) a coûté respectivement 50 000 euros à la Région Rhône-Alpes, 240 000 à la Direction régionales des affaires culturelles de Rhône-Alpes et 479 000 au Syndicat propriétaire du Grand Parc …Bon, alors, bien sûr, ça fait polémique à tous niveaux… A cause d’abord de son prix de revient qui paraît excessif et permet de soupçonner que les intervenants se sont bien rétribués (100 000 € pour l’artiste)…A cause de sa qualité artistique plus que merdoyante…à cause de son aspect de gros mammouth pourri sortant d’on ne sait quel permafrost sibérien postsoviéto-bureaucratique , terrifiant pour les enfants lyonnais dont elle est pourtant destinée à égayer les ébats aquatiques…inquiétante en termes de cynisme et de provocation sournoise, quand on sait que par ailleurs le même international et financial artiste Rondinone fait aussi, entre autres plaisanteries vicelardes, de gros pénis roses tels que ceux de l’image jointe.Aussi, le démontage de la genèse et des mécanismes de cette grosse farce coûteuse en argent public, nécessite-t-il de pouvoir répondre à quelques questions :La première série de question est celle-ci : – pourquoi est-il impossible d’obtenir les informations utiles sur les instances qui ont choisi cette calamiteuse érection… Pourquoi a-t-on choisi cet artiste-là plutôt qu’un autre, ou plusieurs autres pour le même prix ? Y-a-t-il eu un appel d’offre en bonne et due forme ? Qui a décidé de quoi, où , à quel moment ? Quelles sont exactement les personnes ayant participé à ces réunions de décision et qu’y avait-il à boire? Quelle est leur compétence en la matière? Qui leur a donné autorité d’expert pour l’occasion? Y-a-t’il parmi eux un copain de Roudinone, un beau-frère, une belle sœur, un tonton? Y-a-t-il quelque-part des compte-rendu de ces réunions ? Peut-on avoir accés aux sommes payées à chacun des intervenants et prestataires ? Un audit de la CADA ou de Cour des Comptes Régionale ne serait-il pas le bien venu dans cette affaire qui sent fort les conflit d’intérêts?La deuxième série de questions, qui est plus globale et qui se situe au-delà des embrouilles locales, est celle-ci : comment des grands pervers, fouteurs de gueule internationaux du financial – art comme Rondinone avec ses bites roses, Cattelan avec ses enfants pendus, Mc Carthy avec ses plugs anaux en chocolat, etc., parviennent-ils à être pris au sérieux par nos braves ministres, nos braves élus de province, nos braves gestionnaires de parcs de loisir, qui ne sont pourtant pas des gens naturellement malsains ou malhonnêtes ? Et dès lors, qui ou à quel niveau de responsabilité dans les services de la culture et les réseaux afférents où se mélangent allègrement public et privé, a su à ce point leur bourrer le mou et comment? Par quelle diabolique stratégie de persuasion, de manipulation d ‘instrumentalisation, de gourounisation ? Je vous place aussi des images de quelques « travaux » de Roudinone…
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Biographie de Nicole Esterolle
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Schtroumpf Emergent
Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, exposition, installation, Nicole Esterolle, performances, photographie, pictural, réflexion, vernissage Tagged: éditions Jean-Cyrille Godefroy, CADA, La bouffonnerie de l’art contemporain, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Mc Carthy, Miribel Jonage, Nicole Esterolle, Quand les grands pervers fouteurs de gueule internationaux du financial-art sévissent aussi dans les jardins d’enfants, Région Rhône-Alpes, Roudinone, Stroumpf Emergent, Ugo Rondinone, Un livre : « La bouffonnerie de l’art contemporain »
