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Du mauvais goût,
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du bon goût…
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et de l’outre-goût.
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La chronique n° 59 de Nicole Esterolle
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Au sommaire de ce numéro 59 :
1- Du mauvais goût, du bon goût… et de l’outre-goût.
2- Mon pote Bruno Gollnisch
3- Un livre : « La bouffonnerie de l’art contemporain »
4- De toutes les matières, c’est la fécale qu’ils préfèrent
5- Chauffe Marcel!
6- Buren, champion du visibilisme procédurier
7- Le dernier des burénolâtres! 8- Mais qu’est-ce qu’elles (ils) zont à faire cette tronche ?
9- Un artiste emprisonné par des Charlie ariègeois, pour atteinte à la liberté d’expression
10- Cruelle juxtaposition
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1- Du mauvais goût, du bon goût… et de l’outre-goût.
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L’outre-goût, c’est celui du photographe new-yorkais Roe Ethridge, collaborateur des marques de luxe (Chanel , Vuitton, Balagencia, Hermès, Kenzo), qui a signé les affiches de la biennale de Lyon avec une tête de porc et un visage à l’œil poché, et auquel le supplément dominical du Monde vient de donner une dizaine de pages pour montrer des bijoux de luxe mélangés à des fruits, des légumes et de la pâtisserie plus ou moins avariés.
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Mais l’Outre – goût correspond en outre au travail de l’artiste-chatelain Patrick Des Gâchons, dont j’avais complétement oublié l’existence, mais auquel le Musée de Céret consacre actuellement une importante rétrospective.( Tout est décidément permis à ce Musée depuis le départ de la divine Joséphine) Ce gachon monochromiste (voir photo jointe) dans la lignée des grands monochromistes de type de Mosset, avec lequel il entretient d’ailleurs d’amicales relations, doit sa notoriété au fait qu’il peint depuis 1983 le même monochrome bleu sur fond blanc, mais jamais le même exactement, puisque la partie bleue augmente de 1% à chaque nouveau tableau réalisé, ce qui fait que la bordure blanche aura totalement disparue en 2032…Il s’agit, nous dit un critique d’art connu en Pyrénées Orientales et néanmoins membre de L’AICA, , d’une démarche de « réconciliation entre les données matérielles et spirituelles, célestes et humaines. »… C’est dire l’importante dimension « processuelle et discursive » de cette œuvre hors d’atteinte en effet de tout essai d’évaluation en termes de bon goût ou mauvais goût, de beauté ou de laideur.
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2- Mon pote Bruno Gollnisch
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3- Un livre : « La bouffonnerie de l’art contemporain »
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Mon livre intitulé « La bouffonnerie de l’art contemporain, sous-titré « ses malheureuses victimes, ses heureux bénéficiaires », paraîtra le 15 mai aux éditions Jean-Cyrille Godefroy. On prévoit son énorme succès de librairie et un film tiré de cette histoire est déjà en préparation avec Gérard Depardieu dans le rôle de Catherine Millet.
Une bouffonnerie dont on ne rit pas
Sommaire :
- De la dictature de la bouffonnerie en art contemporain
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Cattelan est le meilleur- Quand Les bouffons pétitionnent- Un professeur ès-foutage de gueule- Quand l’art se fait de plus en plus rigolo… pour être de plus en plus plus contemporain- Gros canular au Salon de Montrouge : Ledit peintre du dimanche ne peignait que le mardi
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- Koons ou l’hilarant triomphe de l’esthétique pâtissière et de la culture vaseline
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Koons en majesté au Centre Pompidou. – Un Koons à trois millions d’euros au FRAC – Aquitaine- Il est temps de séparer l’art bureaucratico-financier dit « contemporain », de l’art vivant et libre
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- Une critique d’art de nature consanguine
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Une préciosité cérébro-linguale très « art contemporain – Pourquoi y a-t-il de la critique d’art plutôt que rien ?- Le prix Fayot de la meilleure critique d’art- Une critique d’art passe-partout- Deux critiques d’art diamétralement opposés- Nous, critico-niqueurs d’art, à cause de notre indifférence, 90% des artistes vont très mal.
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- À propos de l’épidémie de questionnite dans l’art contemporain
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- Des écoles d’endoctrinement à l’art contemporain
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Des méfaits de la pédagogite dans l’art contemporain- Au salon de Montrouge des post-diplômés des Ecoles de Beaux – Arts- En Avignon, le collectionneur milliardaire Yvon Lambert gravement contrarié par une révolte des élèves de l’école des Beaux-Arts- Affaire de l’Ecole d’Art d’Avignon : un témoignage d’Alan Bic qui balance bien ! – Le harcèlement sexuel, c’est éminemment pédagogique !- Elle aime la saucisse et la « conférence performée »- Au secours ! Planquez vos mômes ! l’art contemporain va entrer dans les écoles et les collèges- Quand une future star du marché anime un modeste atelier d’initiation à l’art contemporain en milieu scolaire- Le méta – atelier dialogique – La chute d’un « pied- nickelé » de l’AC : N. B. en instance d’être viré de l’École des Beaux-Arts de Paris
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- Le génie d’État et l’art contemporain
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- Les FRACs : un gros tas d’effets pervers
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Quand Le Monde glorifie les FRAC, cette honte nationale – Les trente ans des FRACs : plus contemporains qu’hier, mais moins que demain !- Quand le FRAC lorrain bat tous les records de contemporanéité…-Faudra-t-il mettre un jour tout le contenu des FRACs à la poubelle ?- Quand un FRAC se fracasse
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- Daniel Buren et Martial Raysse : deux calamités artistiques nationales parfaitement complémentaires
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- Les élus et l’art contemporain : une tartufferie aussi tragique que cocasse
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Une visite d’une exposition d’art contemporain au Centre Pompidou avec des élus- Les élus ne sont pas informés- Une lettre aux parlementaires au sujet d’un élevage de poules à la galerie Marcel Duchamp
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- La Biennale d’Art Contemporain de Lyon : un Fukushima culturel
- Les têtes chercheuses d’art contemporain : Marcel D.- Catherine M.
- De l’intrusion « in situ » de l’AC dans les châteaux, les églises et autres lieux patrimoniaux
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- L’art brut récupéré par l’art contemporain : Un record de cynisme et impudence
- … Mais les oiseaux chantent encore
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Urgence de retrouvailles avec l’ensemble de la floraison artistique actuelle- Rouvrir portes et fenêtres à la parole déliée – Internet est une chance
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4- De toutes les matières, c’est la fécale qu’ils préfèrent
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Il suffit de feuilleter le récent numéro du supplément dominical très branchouillasse du journal Le Monde, pour constater que la mode et le vrai chic contemporain est au dépressif au gore, au trash, au tubard, au psychotique accumulateur compulsionnel de montagnes de saloperies, à l’aménorrhéique, à l’anorexique (voir image jointe d’un top modèle post-moderne limite pédophile), bref : au total merdique.
Mais il est vrai que chez les addicts et les vrais amateurs d’art contemporain, c’est bien connu, on préfère le tas de terre, le parpaing, la serviette usagée, la crotte de nez, le bout de bois et le morceau de roche informes aux œuvres sculptées qui pourrait en être issues par un long travail de taille ou de modelage ; on préfère le tablier taché du peintre, ou le mur ou il essuie ses pinceaux, ou la bouillasse de sa palette, à sa peinture elle-même…on préfère tout ça parce que l’on est de fins connaisseurs, de subtils professionnels capables de détecter où se situe exactement la qualité graphique et la dimension véritablement plastique autant qu’eschatologique des choses relevant des arts visuels…
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Et c’est ainsi qu’un jour, tel fin limier préposé à l’art contemporain de quelque FRAC ou DRAC du fin fond de l’Aveyron est tombé, au cours de la visite d’un atelier de sérigraphie dont il n’avait, bien sûr, rien à secouer, en émerveillement extatique devant ce qu’on appelle dans le jargon des imprimeurs « les papiers crash test » appelés aussi « feuilles de passes », qui servent aux essais d’impression sérigraphique et qui sont jetées chaque jour à la poubelle par dizaine.
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Euréka !, se dit alors le dit préposé tout émoustillé, avec ces saloperies, je tiens là mon sujet, mon process discursif, mon concept ravageur, ma subversion interpellatoire, ma magistrale déconstruction, ma divine transgression, etc… Et de mettre en branle immédiatement la pompe à subventions et tout le tintouin lamazou institutionnel DRAC et Cie local pour la mise en œuvre de cette exposition intitulée Papier Crash Test constituée donc de macules sérigraphiques ramassées dans les poubelles de 21 ateliers de sérigraphie en France et en Europe. Exposition destinée à être accueillie par sept lieux distincts en Aveyronnais : La galerie Sainte Catherine M. de Rodez, le Musée Raymond Lafage (Lisle-sur-Tarn), l’espace culturel Le Galetas (Salvagnac), les bibliothèques intercommunales du Rabastinois (Rabastens, Giroussens), la boutique Ex-Vinylo, la Boutique Le Grand Magasin et le café associatif Ô Keskonfé (Rabastens). (…ça rabaste dur à Rabastens et aux alentours rabastinois.
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Et le fait que ces gens entreprennent de valoriser ce que les artistes rejettent à la corbeille, prouve bien qu’ils sont étrangers à l’art, qu’ils n’aiment pas les artistes, et qu’ils mettraient bien ces derniers à la poubelle pour mieux se valoriser eux, inéluctablement voués pourtant à la chasse d’eau de l’histoire de l’art….
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D’où la puissance métaphorique de la fameuse machine « Cloaca » de Wim Delvoye, qui fabrique de la merde directement à partir d’un plat de chez Bocuse, sans avoir le plaisir de le manger….de toutes les matières, c’est la fécale que je préfère disent en cœur les vrais connoisseurs spécialistes en art contemporain du Ministère et de ses abords.
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5- Chauffe Marcel!
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Et voici « l’orchestre tout puissant Marcel Duchamp »…c’est vraiment son nom…Il fait un tabac dans les bals de campagne en Bas-Poitou…Il est vraiment « art contemporain » à cause de son titre et donc subventionné à fond de caisse par la DRAC. Il va se produire au « Confort Moderne » le lieu le plus culturasse pictave…Ecoutez-moi ça deux minutes..ça c’est d’la zizique à Marcel…encore mieux que celle de John Cage et Verschuren réunis.
https://www.youtube.com/watch?v=mo48fFqqJGk
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6 – Buren , champion du visibilisme procédurier
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7 – Le dernier des burénolâtres!
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Jean-Luc Chalumeau, critique d’art bien connu et respectable, aimant la peinture et défenseur de vrais artistes metteurs en forme, est par ailleurs, paradoxalement, le défenseur aussi de leur pire ennemi : l’incontournable Buren…Une pensée molle, une schyzoïdie incompréhensible : je ne sais pas …Mais bon, c’est comme ça, et je vous livre ce texte de Chalumeau chantant les louanges de notre outilleur visuel national, et de Kamel Mennour, le galeriste le plus niais autant que riche de Paris…Attention ça propulse si fort dans le magistral fayotage que c’en est presque émouvant…Un texte de référence pour toute la burénie .
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Il y a trente-deux ans, dans la galerie Eric Fabre de la rue du Pont-de-Lodi, Daniel Buren présentait une exposition intitulée Auparavant. Les lieux n’ont pas changé, mais ils constituent maintenant le deuxième espace de Kamel Mennour à Saint-Germain-des-Prés, occupé (jusqu’au 15 mars) par une nouvelle proposition burenienne sous le titre Au fur et à mesure, travaux in situ et situés. C’est la troisième collaboration du célèbre artiste « in situ » avec Kamel Mennour qui se déclare ravi par le miroir qui dédouble sa galerie et par l’impression qu’il éprouve : « on est pris de vertige dans son installation ». Buren travaille aujourd’hui le marbre, bien entendu sous forme de bandes alternées de 8, 7 cm, et aussi la pierre, le granit et le graphite. On se souvient que les fameuses colonnes du Palais Royal sont exclusivement en béton et marbre noir des Pyrénées. Chez Kamel Mennour les bandes blanches sont obtenues avec un marbre très blanc, pratiquement sans veines visibles, alternant avec des marbres de couleur venus de divers pays du monde : Brésil, Inde, Espagne, Grèce et Israël. Ils sont choisis avec soin pour la beauté de leurs couleurs et de leurs dessins, si bien que certains visiteurs sont tentés de dire que tout cela est « décoratif ».
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8-Mais qu’est-ce qu’elles (ils) zont à faire cette tronche ?
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J’achète tous les jours Le Monde, parce que c’est le moins pire à lire parmi les quotidiens français… mais ce qui m’énerve au plus haut point, c’est d’avoir à acheter le samedi leur magazine M supplément week-end ramasse pub branchouille, pour 2 euros de plus… Plein à moitié des pages de pub godasses, sacs à main, bijoux, montres, et fringues entrecoupant des pages de reportage sur la misère en Afrique ou des atrocités ici ou là…Ce canard dominical obligatoire (addict à l’art contemporain comme il se doit) est pour moi parfaitement pénible à voir… Mais ce qui m’énerve le plus c’est la tronche que me font les top-modèles que l’on y voit, toutes plus délabrées les unes que les autres … Je vous en présente une ci-dessous, scannée au hasard parmi d’autres… On se demande ce qu’elles ont … Sont – elles anorexiques ? Tuberculeuses ? Syphilitiques ? Déclinologues ? Hypothyroïdiennes ? Déçues par Hollande ? Viennent –elles de lire Houelbecq, ou Zeymour, d’avaler un boulon ou bien trois cuillerées d’huile de foie de morue ? Viennent – elles d’apprendre qu’on va les marier de force au bled avec Tarik Ramadan ?…
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Non, bien sûr. Rien de tout cela. Si elles font cette tronche à faire fuir les braves gens, c’est parce que l’air maladif et antipathique va bien avec le luxe. Parce l’affichage d’un désenchantement ça fait signe d’appartenance à la classe supérieure, c’est plus chic et cela distingue du commun des braves gens heureux qui ne lisent pas le monde et ne peuvent s’acheter Vuitton, Kenzo et Mc Cartney… Voilà : c’est aussi bête que ça .
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9-Un artiste emprisonné par des Charlie ariègeois, pour atteinte à la liberté d’expression : un comble!
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Je tenais absolument à vous signaler l’emprisonnement de l’artiste Claudius Cap Blanc, créateur de l’extraordinaire l’Affabuloscope, http://www.affabuloscope.fr/ au Mas d’Azil dans l’Ariège. http://encreviolette.unblog.fr/2013/06/18/claudius-de-cap-blanc-un-artiste-affabuleux/
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Claudius vient d’être libéré, mais a fait 2 mois de sévère enfermement à la prison de Foix, pour avoir tagué à plusieurs reprises, avec des vulves faites au pochoir, les bâtiments alentour du site de la grotte du Mas d’Azil, pour protester contre la coûteuse en argent public et incongrue introduction d’art contemporain international dans ces magnifiques grottes préhistoriques, qui n’avaient pas besoin de cette occupation abusive et de ce mélange des genres….D’ailleurs, les chauves-souris du lieu avaient, il y a trois ans, dévoré une partie des œuvres pour manifester aussi leur réprobation devant ce parasitage irrespectueux de chefs-d’œuvre de l’art rupestre par des stars du financial art.
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Et puis n’oubliez pas d’aller visiter Claudius cet été… Cela vaut vraiment le détour !
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10 – Cruelle juxtaposition
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