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Koons, Le triomphe de la niaiserie par Nicole Esterolle

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Le triomphe de la niaiserie Koons prouve qu’il est temps de séparer l’art bureaucratico-financier dit « contemporain », de l’art vivant et libre .

 

Que Catherine M. ait publié, il y a une dizaine d’années en couverture d’Art press la photos en gros plan des parties génitales de Jef Koons et de la Cicciolina en pleine copulation pour la conception de leur premier enfant, n’a que peu contribué à la fabuleuse réussite financière de cet artiste … Mais cette couverture historique a surtout clairement signifié l’interpénétration structurelle qui existe entre la pensée artistique d’Etat – dont Artpress est l’organe officiel – et l’ « esthétique » du grand marché spéculatif mondial de l’art … Alors oui, il est peut-être temps maintenant de séparer cet art bureaucratico-financier dit « contemporain » de l’art vivant et libre qu’on aime.

 

D’ailleurs, il semble bien qu’il existe une prise de conscience générale de cette nécessité de séparation et de clarification. “Pour beaucoup aujourd’hui le vrai marché de l’art est ailleurs” est en effet une des conclusions du film “l’or du pop”9 octobre 2014 sur France 5, un film sur Warhol et sa descendance, écrit par Serge July et Antoine de Gaudemar

 

Oui, il est temps, pour sauver le vrai marché de l’art, d’affirmer clairement que ce marché international de l’inepte, du kitch, de la dérision, du mépris, de l’obscène, du spectaculaire, de l’arrogance, n’est que le fruit d’une logique médiatique de marketing financier et politico-culturel, qui n’a rien de commun avec l’art véritable… Un marché de dupe, qui participe de ce désenchantement généralisé, de ce négativisme questionnatoire subventionné, de ce « déclinisme »anxiogène et de ce catastrophisme que les médias français entretiennent si habilement pour se donner de l’importance et gonfler leurs auditoires et lectorats. Oui, il est temps que les chroniqueurs-critiques-historiens d’art osent le dire, et cessent de se comporter en lamentables collabos d’un système odieux et totalitaire qui nous mène droit dans le mur. Il est temps qu’ils comprennent, que, ne serait-ce que pour se préserver eux-mêmes, ils doivent prendre leurs distances avec cette enflure systémique qui donne aujourd’hui les signes de son imminente implosion.

 

Ci-dessous le niais en question à qui l’Etat français vient d’offrir le Centre Pompidou et beaucoup d’argent public pour la valorisation financière de ses produits sur le marché international de l’inepte artistique.

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Schtroumpf Emergent

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LOGO .  LE VADROUILLEUR URBAIN no 3.
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Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, auteur, chronique, chroniqueur, critique, Culture contemporaine, débats, dialogues, exposition, installation, Nicole Esterolle, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Antoine de Gaudemar, Artpress, “l’or du pop”9, Billet d'humeur Par Nicole Esterolle, Catherine M, Centre Pompidou, Cicciolina, Jef Koons, Koons, Le triomphe de la niaiserie par Nicole Esterolle, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Schtroumpf Emergent, Serge July, Warhol

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