08.03.2015
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Déployée sur 2000m2, l’exposition monographique que le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux consacre à l’oeuvre pionnière de l’artiste allemand Franz Erhard Walther – Le Corps décide – constitue la plus vaste présentation à ce jour en France de ce travail fondamental qui se situe à la croisée de la sculpture minimaliste, de l’art conceptuel, de la peinture abstraite et de la performance. Réunissant plus de deux-cents œuvres réalisées entre 1957 et aujourd’hui, l’exposition se focalise sur les manières dont l’artiste a, en impliquant le corps dans ses formes – et les faisant ainsi varier à l’infini – pensé la relation entre sculpture et action, architecture et représentation, et mis en place un réservoir magistral des possibles fondamentaux du corps qui place le visiteur dans l’épreuve instinctive du seuil, à la fois devant et dans l’oeuvre.
Depuis le début des années 1960, Franz Erhard Walther (né en 1939 à Fulda où il vit) montre son travail. Il a participé notamment aux expositions légendaires d’Harald Szeemann When Attitudes Become Form (1969) et Documenta 5 (1972). Récemment, la DIA Art Foundation de New York, le Mamco de Genève et le ZKM de Karlsruhe lui ont consacré de vastes expositions.
Franz Erhard Walter est représenté par les galeries Jocelyn Wolff, Paris ; KOW, Berlin ; Peter Freeman, New York ; Skopia, Genève.
Co-commissaires de l’exposition Elena Filipovic, WIELS Centre d’Art Contemporain, Bruxelles Alexis Vaillant, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux
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CAPC
Tél. +33 (0)5 56 00 81 50
Adresse postale
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CAPC musée d’art contemporain
Ville de Bordeaux
F-33077 Bordeaux cedex
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Tout a commencé avec un simple coussin à repasser, aperçu dans l’échoppe d’un tailleur, en 1962, en Allemagne : « Quand j’ai vu cette forme, ça m’a ouvert un monde », s’amuse aujourd’hui Franz Erhard Walther, du haut de ses 75 ans.
Elève de Joseph Beuys, il devint grâce à cette rencontre impromptue… l’un des plus grands artistes allemands. Et ouvrit une voie aussi radicale que nouvelle à la sculpture contemporaine : plutôt que le bronze, l’acier ou le bois, il désigna le textile comme sa seule matière première. Depuis, il le décline sous mille formes, comme le rappelle l’exposition qui lui est consacrée sous la nef du CAPC, le Musée d’art contemporain de Bordeaux. « Dès que je suis sorti de l’école d’arts appliqués, au début des années 1960, j’avais envie de me libérer de l’histoire et des techniques traditionnelles. La sculpture, à cette époque, c’était du passé. J’ai vite compris que le tissu m’autorisait à créer sans limite, dans une multitude d’arrangements et de couleurs. »
Pour l’histoire de l’art contemporain, c’est une petite révolution, de velours : alors que le minimalisme triomphe, acuités sans faille et angles aigus, Walther impose ses formes molles, aux inlassables reconfigurations. « J’étais le premier », dit-il, l’air de rien. Rapidement, il est consacré auprès de ses pairs par l’exposition bientôt mythique « Quand les attitudes deviennent formes », montée en 1969, à Berne, par Harald Szeeman. « Mais j’ai dû me battre, ce n’était pas fa…
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