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Les FRACs : une honte internationale
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Je vous ai parlé souvent des FRACs…Du Frac Chabichou Poitou-Charentes, qui a déclenché une franche hilarité à France-culture au sujet de son colloque sur le « rien à voir » ; Du FRAC – Nord pas de Calais avec sa directrice récemment « exfiltrée » par les agents du Ministère pour mauvais traitement envers ses subordonnés ; Du FRAC – Lorraine avec son idéologie punk-bande à Bader : du Frac Alsace avec son artiste en résidence pour cultiver un lopin de vigne, etc., etc…. Je vous ai donc parlé de cette institution typiquement « exception culturelle française », qui s’épuise dans un maniérisme transgressif sans fin et sans objet ; une calamité nationale ; un scandale en soi rassemblant des dizaines de milliers d’œuvres qui, pour la plupart, sont chacune un mini scandale en soi, une petite transgression autant éthique qu’esthétique lamentable… Un problème va se poser : que va-t-on pouvoir faire de ce gigantesque tas d’inepties ? Comment s’en débarrasser ? Comment le traiter sans trop polluer encore plus l’atmosphère ? Que faire notamment des collections des 9 FRACs voués à disparaître quand le nombre des régions passera de 22 à 13 ?
Il y eu récemment cette entière double-page centrale dans Le Monde titrée « Les trente ans des FRACs, une richesse nationale »…qui prouve bien qu’en France, on n’a pas encore bien mesuré l’importance du problème que va poser cette patate chaude que nous a légué le couple Lang-Mollard : ce vieux couple qui vient de célébrer ses noces de platine à l‘Institut du Monde Arabe avec tous les émirs des pays du golfe, et qui vient de signer le « Musée du Grand format » du côté de Rouen, où l’on pourra admirer les plus colossales conneries faites dans ce registre.
Mais si les français n’ont pas encore jaugé la profondeur du ridicule de leurs FRACs, les étrangers, eux , ne se gènent pas pour s’en gausser. Et je vous livre cet article paru dans une revue italienne, où il est question du FRAC – Champagne Ardennes qui est utilisé comme support marketing par le Champagne Pommery (je vous joins aussi la page pub paru dans le Monde, avec cette œuvre de l’incontournable Buren dans les caves du dit pétillant breuvage)
Dans cet article, on parle d’une ( je cite) « citoyenne, connaisseuse et amateur d’art, qui envoie une lettre de désapprobation au Ministère de la Culture français et à la direction du FRAC Champagne-Ardenne. Dans cette lettre on y trouve l’indignation d’une personne connaissant la nature publique de cette institution muséale; elle est scandalisée de la gestion actuelle de la collection. »…Edifiant !
http://www.succoacido.net/showarticle.asp?id=995#sthash.vKVhdt7l.dpuf
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Et j’apprends justement que ce samedi 22 novembre, Fleur Pellerin inaugure avec Jean- Paul Huchon, une annexe du FRAC – Ile de France au Château de Rentilly réaménagé par notre plasticien international Xavier Veillan, de telle sorte que , dit ce dernier: « Quand on voit le château de loin, c’est comme si on avait un logotype tridimensionnel qui était inséré dans le paysage »… Grandiose donc….Il est loin le temps où notre ami Jérôme Serri, alors directeur du Frac-Ile de France faisait sécession avec le Ministère .. pour plus d’infos :
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Schtroumpf Emergent
Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, auteur, chronique, critique, dialogues, exposition, installation, Nicole Esterolle, pictural, réflexion, vernissage Tagged: Champagne Pommery, Château de Rentilly, Fleur Pellerin, FRAC, FRAC - Champagne Ardennes, Frac Chabichou Poitou-Charentes, Frac-Ile de France, Huchon, Jérôme Serri, Jean- Paul Huchon, le couple Lang-Mollard, Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Les FRACs : une honte internationale, Les FRACs : une honte internationale / L'opinion de Nicole Esterolle, Nicole Esterolle, Pellerin, Schtroumpf Emergent, Veillan, Xavier Veillan
