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Galerie Donald Browne présente TESTOSTÉRONE : Mythologies identitaires

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© Shari Hatt. Untitled, 2004

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Du 12 juillet au 6 septembre 2014, la Galerie Donald Browne présente TESTOSTÉRONE : Mythologies identitaires. Cette exposition de groupe rassemble les travaux de Raymonde April, Louis Fortier, Olivier Gariépy, Shari Hatt, Jenna Meyers et Jérôme Ruby (commissaire : Charlotte Rousseau).

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Janus est le premier dieu romain, celui des commencements et des fins, des transitions et des choix, des clés et des portes: tout s’ouvre et se ferme selon sa volonté. Il est invoqué en tout temps et en tout premier lieu, et est considéré comme une figure paternelle. Selon Ovide, le visage dédoublé de Janus représente l’universalité de son pouvoir sur ciel, terre et mer, passé et futur.

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Testostérone dans l’imaginaire populaire est synonyme de poil, de muscle, de performance sexuelle, de sueur, de puissance, de compétition, d’engins à moteurs. On peut d’ailleurs maintenant se l’injecter ou se la procurer en gélule.

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Pourquoi tant d’intérêt autour de cette molécule? Elle coule dans nos veines, nos réseaux sociaux, nos artères urbaines. Nous parlons bien ici de deux chimies, celle qui constitue notre corps biologique et celle qui compose notre corps social.

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La testostérone, vecteur de fluctuations physiques et émotionnelles, est au cœur de questionnements identitaires fondamentaux. Chaque être humain y est assujetti, à différents niveaux et de multiples façons tout au long de sa vie. Ainsi, le taux de testostérone chez l’homme en couple diminue, tandis que celui de la femme dans la même situation augmente. Cet équilibre ne durerait néanmoins que d’un à trois ans… Ces cycles provoquent bouleversements, ambiguïtés et désirs, pulsions de vie, de mort, de création.

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Les artistes choisis abordent des questions identitaires à travers différentes mythologies, qu’elles soient personnelles, sociales, historiques, populaires, grecques ou romaines. Elles sont rassemblées ici pour un manifeste de la polysémie, de la déclinaison, de la nuance et de l’hybridité.

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Raymonde April est née à Moncton, et vit et travaille à Montréal où elle enseigne à l’Université Concordia depuis 1985. Son œuvre photographique se développe à la manière d’un récit constamment revisité, un autoportrait poétique infiniment décliné à travers le temps, l’espace, et l’archive.

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Louis Fortier vit et travaille à Montréal. Œuvrant principalement en sculpture, il revisite son anatomie à la manière d’un journal. En cherchant des équivalences entre la nature fugitive des émotions et le caractère imprévisible de matériaux tels que la cire et le plâtre, il explore les notions d’errance et de dérives identitaires.

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Olivier Gariépy, Québéco-Américain né à Montréal en 1987, a complété un baccalauréat en photographie à l’Université Concordia. Sa pratique inclut la photographie, la performance et la sculpture. Gariépy s’intéresse principalement aux multiples représentations de la liberté et aux rapports que les gens entretiennent vis-à-vis cette notion fondamentale.

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Shari Hatt est une photographe originaire de la Nouvelle-Écosse. Elle travaille en collaboration avec son chihuahua Garry-Lewis James Osterberg, un sculpteur et danseur personnificateur d’Iggy Pop.* Jenna Meyers est une peintre américaine qui travaille l’abstraction figurative et le portrait queer. À travers une relation synergique avec ses modèles et son atelier, elle provoque des natures mortes dans un moment furtif entre l’humain et le non humain.

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Jenna Meyers s’identifie habituellement en anglais avec le pronom they singulier en accord avec son identité politique queer. Le pronom « elle » est utilisé en français par manque de traduction adéquate.

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Jérôme Ruby travaille principalement le dessin et la sculpture. Ses installations jouent sur les codes de la représentation visuelle. Il pose un regard sur une partie du paysage contemporain – depuis la prédominance de l’économie, la charge de l’histoire et du sacré – sur ses courants esthétiques ou sur la fabrication et l’instrumentalisation conceptuelles de ses repères.

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From July 12th to September 6th, 2014, Galerie Donald Browne presents TESTOSTERONE: Mythologies of Identities. This group exhibition features works by Raymonde April, Louis Fortier, Olivier Gariépy, Shari Hatt, Jenna Meyers and Jérôme Ruby (curator: Charlotte Rousseau).

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Janus is the first Roman god, the one who presides beginnings and ends, transitions and choices, keys and doors: he alone can allow openings and closings. He is invoked at first and in every instance, and is considered as a paternal figure. According to Ovid, Janus’ double face represents the universality of his power on sky, earth and sea, past and future.

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In collective imaginary, testosterone is synonym of hair, muscle, sexual performance, sweat, power, competition and motor engines. You can nowadays shoot yourself up with it or buy it in capsules.

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Why is there so much interest around this molecule? It runs in our veins, social networks, city arteries. We are talking here about two chemistries, which constitute respectively our biological and social bodies.

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Testosterone is a vector of physical and emotional fluctuation, and stands at the core of fundamental identity questions. Each human being is subject to it, on different levels and in various ways throughout his life. The testosterone level of men thus diminishes when in a relationship, while the one of women augments in the same situation. However, this balance would only last from one to three years… These cycles provoke turmoil, ambiguities and desires; drive of life, death and creation.

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The chosen artists approach issues of identities through various mythologies, whether personal, social, historical, popular, Greek or Roman. They are brought together here for a manifesto of polysemy, declination, nuance and hybridity.

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Raymonde April is born in Moncton, and lives and works in Montreal where she teaches at Concordia University since 1985. Her photographic œuvre unravels in a constantly revisited narrative, a poetic self-portrait endlessly declined through time, space and archive.

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Louis Fortier lives and works in Montréal. Mainly working with sculpture, he revisits his anatomy like a diary. Searching equivalences between the fugitive nature of emotions and the unpredictable character of materials such as wax and plaster, he explores the notions of wandering and identity derivation.

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Olivier Gariépy is a Quebeco-American born in Montreal in 1987. He has completed a BFA in photography at Concordia University. His practice includes photography, performance and sculpture. Gariépy is interested in the multiple representations of liberty and the relation people maintain with this fundamental concept.

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Shari Hatt is a photo-based artist from Nova Scotia. Hatt works collaboratively with her Chihuahua Garry-Lewis James Osterberg, a sculptor and Iggy Pop tribute dancer.

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Jenna Meyers is an American painter working in figurative abstraction and queer portraiture. Through a synergetic relationship with their models and studio environment, they provoke still-lifes in a quick moment between the human and non.

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Jenna Meyers identifies with the “they” singular pronoun as part of their queer and political identity.

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Jérôme Ruby works principally in drawing and sculpture. His installations play with codes of visual representation. His work dialogues with contemporary landscape – from the predominance of economy, the burden of history and the sacred – on its aesthetic trends or the manufacture and manipulation of its conceptual bearings.

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Galerie Donald Browne
372 Sainte-Catherine ouest suite 528
Montréal, Québec Canada
H3B 1A2
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Heures d’ouverture Galerie Donald Browne
Mercredi au samedi de 12 à 17 h

Classé dans:animation, art visuel, Arts visuels, commissaire, dessin, dessins, exposition, installation, pictural, réflexion, sculpture, vernissage Tagged: AGAC, édifice le belgo, Boucher & Lecland, Charlotte Rousseau, Jenna Meyers et Jérôme Rub, L’Association des galeries d’art contemporain (AGAC), Le Vadrouilleur urbain (Arts visuels), Louis Fortier, Olivier Gariépy, Raymonde April, Shari Hatt, testostérone

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