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PIGEON VOYAGEUR – Dominic Gagnon et Zeesy Powers / Eastern Bloc

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PIGEON VOYAGEUR
 
 
 
 
Exposition de
 
Dominic Gagnon 
 
et Zeesy Powers 
 
 
 
 
 
Du 31 janvier au 27 février 2013
12h à 17h. 
 
 
 
 
 
Vernissage
07.02.13
18h 

 

 

 

 

Voyage à Sporobole (Sherbrooke):
9 février 2013 Voyage en bus entre Montréal et Sherbrooke. (Membre : 30$ ; Non-membre : 40$). Nombre de places limitées.
RSVP : info@easternbloc.ca

 
 
 
 

13h45 : Départ d’Eastern Bloc. Projection de Dominic Gagnon dans le bus.

16h : Présentation Pollution sonore:
17h : Exposition Postillons/Intempéries du langage de Catherine Préfontaine.
Visite du nouveau lab de Sporobole.
19h : Départ de Sporobole. Retour festif.
 
 

Concept

« Pigeon Voyageur » est une exposition de groupe qui cherche à explorer la manière dont les idées et les actions circulent. Deux projets seront présentés : « Subjects » par Zeesy Powers et « Society’s Space » par Dominic Gagnon. Plus précisément, ces projets étudient les notions de contamination et de pouvoir de persuasion du langage visuel et parlé. « Pigeon Voyageur » traite des constructions sociales inhérentes des activités virales et de la façon dont les idées elles-mêmes peuvent le devenir.

 

Alors que les pratiques de Powers et de Gagnon sont radicalement différentes, leurs travaux font écho l’un à l’autre sur le plan de la thématique dominante. Malgré un usage commun de la technologie vernaculaire – techniques ‘maison’ de montage vidéo, échantillonnage de vidéos sur Internet, collage sonore et remixe -, ils abordent leurs sujets – de nature sociale et personnelle – à partir d’une trame distincte de références. L’oeuvre de Powers utilise les méthodes et l’esthétique de la télé-réalité documentaire afin d’examiner la manière et la raison pour laquelle nous nous construisons une narration personnelle lorsque nous faisons face au grand public. Les personnes interrogées parlent dans leur langue maternelle à propos de compréhension, de mauvaise traduction et d’adaptation, en explorant efficacement (ou inefficacement) le contraste entre ce que nous disons et comment cela est interprété. De son côté, l’oeuvre de Gagnon, une installation audiovisuelle et un remake du film de Guy Debord « La Société du Spectacle » de 1973, utilise la vidéo Youtube de ce film en tant que matériau. L’utilisation simultanée de la vidéo permet de révéler Internet en tant qu’espace moderne et convergent de consommation des médias. 

 

Dans les deux travaux, une tentative pour exposer l’intertextualité à travers les pratiques de la création de vidéo dans l’ère numérique est mise en jeu. Powers et Gagnon font usage de références en strates pour traiter de sujets actuels de nature sociale, économique et culturelle. La nature fragmentée du travail de Gagnon aux côtés du mini univers socialisé, créé par Powers, séduisent et défient le spectateur. En situant à la fois le travail des artistes à l’intersection de la vidéo vernaculaire, des politiques d’intervention et de l’art du web, ‘Pigeon Voyageur’ fournit un aperçu précieux de l’idée de contamination comprise sur un plan psychosocial.

 

Le voyage entre Eastern Bloc et Sporobole matérialise cette idée d’échange de connaissances et de points de vue. Cette nouvelle collaboration entre nos deux centres apparaît comme incontournable puisque nos programmations sont très souvent complémentaires et se font échos.

 

Dominic Gagnon : Directeur, inventeur, performeur et réalisateur de film, Dominic Gagnon est reconnu internationalement en tant que réalisateur de vidéo. Ses films sagaces et énigmatiques ont été présentés récemment à Transmediale à Berlin et au Centre Pompidou à Paris. Il a fait des vidéos et des films depuis les années 90 et son travail est un exposé sur l’obsession, l’identité et la culture. Gagnon considère le cinéma comme une ‘technique pour mesurer l’immesurable ou comme une discipline du chaos’.

 

Society’s Space est une installation et un remake de 60 minutes du film de Guy Debord La Société du spectacle. À l’origine son film dure 88 minutes et est entièrement filmé en noir et blanc. Il est basé sur son livre de 1967 du même nom et a été son premier long métrage. Il utilise des séquences trouvées – mélangeant des enregistrements de films juxtaposés avec des photographies, des films industriels, des publicités télévisuelles rendant compte du brillant ‘style de vie’ des années 70, de la pornographie et des enregistrements de nouvelles sur des contestations dans la rue – afin d’agir comme une critique marxiste radicale du marketing de masse et de son rôle dans l’aliénation de la société moderne.

 

40 ans après la réalisation du film de Debord, Society’s Space surimpose une esthétique comtemporaine sur La Société du Spectacle en utilisant du matériel vidéo actuel du World Wide Web (Web mondial). Cela dissout aussi le projet révolutionnaire marxiste de Debord afin d’enrichir la critique originale du spectacle formulée dans les écrits de Debord. La voix de Debord accompagne le nouveau collage, comme un fantôme du passé, pour provoquer des conflits aperçus entre le temps et l’espace, ainsi que des moments méditatifs.

 

 

Zeesy Powers: 

 

Zeesy Powers est une artiste basée à Toronto, au Canada. Elle aime jouer avec les attentes et la nature de la performance dans une culture dominée par les media de masse et les technologies qui permettent la production et la dissémination instantanées. Alors que ses œuvres en ligne confusent et amusent le public international, ses travaux de performance et de vidéo ont été exposés dans des festivals et des galeries tout autour du monde. Elle a été artiste en résidence au CCA Kitakyushu (Japon), au Banff Centre (Alberta) et à Palomar5 (Berlin). Elle est en train d’écrire une collection de courtes histoires sur les relations qu’ont les gens avec le corps des autres. 

 

Subjects est un spectacle de télé réalité qui invite les participants à parler sur un éventail de sujets. En échange, ils ont l’opportunité de se voir dans les yeux des autres. Pour l’épisode de Montréal, les participants sont invités à parler, dans un interview, dans leur langue maternelle au sujet de la compréhension, l’erreur de traduction et l’adaptation. Qu’est-ce que cela signifie de vouloir partager son histoire lorsque les mots ne peuvent être compris? Après l’interview, par quelqu’un qui ne comprend pas ce qui est dit, l’enregistrement est utilisé comme collage dans une vidéo, créant un poème qui ne peut être compris en mots. La vidéo finale d’une longueur d’un spectacle de télévision sera jouée avec les interviews non édités, explorant le contraste entre ce qui est dit et comment cela est interprété.

 

Du 31 janvier au 7 février, le public pourra assister à un travail en cours de Zeesy Powers pour son projet dont le final sera présenté lors du vernissage du 7 février. La version précédente de son projet sera présenté durant toute la durée de l’exposition.  

 

 

Pollution sonore / Présentation et 5 à 7

 

La présentation sur la pollution sonore donnée par Alain Berry, co-titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada) en acoustique appliquée à l’aviation et professeur à l’Université de Sherbrooke. La présentation portera sur la pollution sonore, et abordera le son comme objet physique et comme objet perçu. Quelques exemples de recherches récentes en réduction du bruit seront présentés.  

 

 

Postillons/Intempéries du langage

 

« Les postillons sont les intempéries du langage. » Jules Renard Catherine Préfontaine s’intéresse à schématiser visuellement des phénomènes de nature non visuelle.C’est par le filtre sous-entendu du corps comme barrière et comme réceptacle qu’est sondée l’intégrité de l’être humain qui se bute aux envahissements sensoriels du monde. Postillons / Intempéries du langage propose une installation où l’artiste s’investit dans la pratique du dessin avec une oeuvre in situ. L’espace est abordé comme un enregistrement des perceptions sensorielles. L’installation peut se voir comme un champ amplifié de la clameur tourmentée d’un monde assourdi.  

 

 

Sporobole

 

Sporobole est un centre de diffusion et de production en art actuel qui catalyse, par une approche expérientielle et un soutien technique, la recherche artistique. Le centre crée ainsi un contexte d’échanges – entre création, diffusion et réflexion – porteur d’un renouvellement des modes de lecture des pratiques qui y sont développées et présentées. Il se reconnaît ainsi comme un lieu propulseur de nouvelles formes de savoirs, tant sur le plan technique que discursif. Grâce à ce contexte intégré de présentation et de production, Sporobole réaffirme le rôle de l’artiste et de sa pratique dans l’écologie sociale.

 

 

 
 
Pour plus d’information : Sporobole: http://www.sporobole.org
Toute la programmation d’Eastern Bloc : www.easternbloc.ca
 
 
 
 
 

Eastern Bloc

7240 rue Clark
H2R 2Y3
Montréal, QC
Tél. : 514.284.2106
 
 
 
 

Depuis 2007, Eastern Bloc se situe à l’avant-garde en matière de diffusion et de promotion des nouveaux médias et des arts interdisciplinaires au Québec. Le centre soutient particulièrement l’exploitation créatrice dans les domaines des arts numériques, électroniques et audiovisuels, de la performance multimédia, et d’autres pratiques émergentes.

 

 

 

 

 


Classé dans:animation, arts interdisciplinaires, arts numériques, Arts visuels, audio visuel, exposition, installation Tagged: Catherine Préfontaine, Dominic Gagnon, Eastern Bloc, Guy Debord, Jules Renard, Sporobole, Zeesy Powers

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